Livre de l'Ecclésiaste
5,8 L'avantage de la terre, en tout, c'est un roi au champ servi. ( ) 5,9 L'amoureux de l'argent ne se rassasie pas d'argent, ni l'amoureux de l'opulence, du revenu. Cela aussi, fumée ! ( ) 5,10 À la multiplication du bien, ses mangeurs se multiplient. Quel talent à ses maîtres, sinon voir de ses yeux ? ( ) 5,11 Le sommeil du serviteur est doux; peu ou prou, il mange; la satiété du riche ne le laisse pas sommeiller. ( ) 5,12 Il existe un malheur maladif, je l'ai vu sous le soleil, une richesse gardée par son maître pour son malheur. ( )

5,13 Il perd cette richesse dans une mauvaise affaire; le fils qu'il a fait enfanter sera sans rien en sa main.


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5,14 Comme il est sorti du ventre de sa mère, nu il s'en retourne, pour s'en aller comme il était venu. Il n'emportera rien de son labeur, qui s'en est allé de sa main. ( ) 5,15 Cela aussi est un malheur maladif: tout comme il était venu, ainsi s'en va-t-il. Quel avantage pour lui d'avoir eu du labeur contre du souffle ? ( ) 5,16 Aussi, tous ses jours il mangera dans la ténèbre; trop d'irritation, de maladies, d'écume... ( ) 5,17 Voici ce que je vois, moi, il est bel et bien de manger, de boire, de voir du bonheur dans tout son labeur dont il a labeur sous le soleil, au nombre des jours de sa vie que l'Elohîms lui donne. Oui, telle est sa part. ( ) 5,18 Aussi, tout humain auquel Elohîms donne la richesse et des biens, et lui permet d'en manger, de porter sa part et de se réjouir de son labeur, voilà, c'est un don d'Elohîms. ( )



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