Livre de l'Ecclésiaste
4,8 voici un homme seul, sans personne, ni frère ni fils, qui travaille à n’en plus finir, toujours avide de plus de richesses. Il ne se demande pas : « Mais pour qui travailler ainsi en me privant de bonheur ? » C’est encore de la vanité, une besogne de malheur. ( ) 4,9 Mieux vaut être deux qu’un seul : le salaire de leur peine sera meilleur. ( ) 4,10 S’ils tombent, l’un relève l’autre. Malheur à l’homme seul : s’il tombe, personne ne le relève. ( ) 4,11 De même, si l’on dort à deux, on se tient chaud. Mais tout seul, comment se réchauffer ? ( ) 4,12 L’agresseur terrasse un homme seul : à deux, on lui résiste. Une corde à trois brins n’est pas facile à rompre. ( )

4,13 Mieux vaut un gamin pauvre et sage qu’un vieux roi débile, refusant tout conseil,


( )
4,14 car il peut sortir de prison pour régner, bien que né pauvre dans son royaume. ( ) 4,15 J’ai vu tous les vivants qui vont sous le soleil se joindre à ce gamin prétendant à la succession du roi : ( ) 4,16 innombrable était la foule de ceux qu’il conduisait. Mais ses futurs sujets n’en seront pas heureux. Car cela aussi n’est que vanité, tourment de l’esprit. ( ) 4,17 Surveille tes pas quand tu vas à la Maison de Dieu ; approche-toi pour écouter plutôt que pour offrir le sacrifice des sots : ils ignorent le mal qu’ils font. ( ) 5,1 Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, que ton cœur ne se hâte pas de parler à Dieu, car Dieu est au ciel, et toi, sur la terre. Donc, que tes paroles soient rares. ( )



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