Livre de l'Ecclésiaste
3,18 Je me suis dit à propos des fils d’Adam : Dieu les met à l’épreuve pour leur montrer qu’ils sont comme les bêtes. ( ) 3,19 Car le sort des fils d’Adam et celui de la bête sont un seul et même sort. Comme est la mort de l’un, ainsi la mort de l’autre : ils ont tous un seul et même souffle. L’homme n’a rien de plus que la bête : tout est vanité. ( ) 3,20 Tout va vers un même lieu : tout est tiré de la poussière, et tout retourne à la poussière. ( ) 3,21 Qui sait où va le souffle des fils d’Adam ? Monte-t-il vers le haut, tandis que le souffle de la bête descendrait vers la terre ? ( ) 3,22 Je ne vois rien de mieux pour l’homme que de jouir de son ouvrage, car tel est son lot. Qui donc l’emmènera voir ce qui, après lui, sera ? ( )

4,1 J’ai regardé encore et j’ai vu toutes les oppressions pratiquées sous le soleil. Voyez les pleurs des opprimés : ils n’ont pas de consolateur ; des oppresseurs leur font violence : ils n’ont pas de consolateur.


( )
4,2 Les morts qui sont déjà morts, je les déclare plus heureux que les vivants encore en vie, ( ) 4,3 et plus heureux que ceux-là celui qui n’existe pas encore, car il n’a pas connu le mal qui se fait sous le soleil. ( ) 4,4 J’ai vu aussi que toute la peine, tout le succès d’un travail, n’est que jalousie des uns envers les autres. C’est encore vanité et poursuite de vent. ( ) 4,5 Le fou se croise les bras : il consume sa propre vie. ( ) 4,6 Mieux vaut une pleine main de repos que deux pleines poignées d’efforts à la poursuite du vent. ( )



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