Livre de l'Ecclésiaste
2,9 Je me suis agrandi, j’ai surpassé tous mes prédécesseurs à Jérusalem, et ma sagesse me restait. ( ) 2,10 Rien de ce que mes yeux convoitaient, je ne l’ai refusé. Je n’ai privé mon cœur d’aucune joie ; je me suis réjoui de tous mes travaux, et ce fut ma part pour tant de labeur. ( ) 2,11 Mais quand j’ai regardé tous les travaux accomplis par mes mains et ce qu’ils m’avaient coûté d’efforts, voilà : tout n’était que vanité et poursuite de vent ; rien à gagner sous le soleil ! ( ) 2,12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, vers la sottise et la folie : « Voyons, que fera le successeur du roi ? – Ce que déjà on a fait ! » ( ) 2,13 Voici donc ce que j’ai constaté : autant la lumière l’emporte sur les ténèbres, autant la sagesse l’emporte sur la folie. ( )

2,14 Le sage a les yeux où il faut ; le fou marche dans l’obscurité. Mais je sais aussi que tous deux auront le même sort.


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2,15 Alors je me suis dit : « Si le sort du fou et le mien sont les mêmes, à quoi bon avoir été si sage ? » Et j’ai pensé en moi-même : Cela aussi n’est que vanité ! ( ) 2,16 Car le sage ne laisse aucun souvenir, pas plus que le fou, et cela pour toujours, puisque, dès les jours suivants, tout est oublié. Comment se fait-il que le sage meure aussi bien que le fou ? ( ) 2,17 Oui, je déteste la vie ; je trouve mauvais ce qui se fait sous le soleil : tout n’est que vanité et poursuite de vent. ( ) 2,18 Je déteste tout ce travail que j’accomplis sous le soleil et que je vais laisser à mon successeur. ( ) 2,19 Qui sait s’il sera sage ou insensé ? Ce sera lui le maître de tous ces travaux accomplis par ma sagesse sous le soleil. Cela aussi n’est que vanité ! ( )



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