Livre de l'Ecclésiaste
1,8 Il y a trop à dire : on s’en fatiguerait ; personne ne saurait tout dire. L’œil ne terminera pas de voir, l’oreille n’aura jamais fini d’entendre. ( ) 1,9 Mais ce qui arrivera, c’est ce qui est arrivé, et tout ce qu’on fera, on l’a déjà fait : il n’y a rien de neuf sous le soleil ! ( ) 1,10 Quelque chose arrive et l’on te dit : “Regarde : voilà du nouveau !” Mais non, les choses qui sont là sous nos yeux, on les a eues déjà aux siècles passés. ( ) 1,11 On ne se souvient pas des choses d'autrefois : ce sera pareil pour les affaires récentes, et tout ce qui peut venir dans le futur, un jour personne ne s'en souviendra. ( ) 1,12 Moi, Qohélet, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem, ( )

1,13 et je me suis appliqué à comprendre tout ce qui se fait sous le ciel, à en acquérir la sagesse. Mais c’est une tâche ingrate que Dieu a donnée là aux humains : il y a tout pour les humilier.


( )
1,14 J’ai regardé de près tout ce qui se fait sous le soleil : on ne tient rien, on court après le vent ! ( ) 1,15 On ne peut pas redresser ce qui est tordu, on ne corrige pas ce qui manque. ( ) 1,16 J’ai dû me convaincre : “Me voici grand, et plus avancé dans la sagesse que tous ceux qui avant moi ont régné à Jérusalem. J’ai accumulé les connaissances et le savoir. ( ) 1,17 Je me suis appliqué à voir où sont la sagesse et la science, la sottise et la folie. Mais maintenant je le vois : même cela c’est courir après le vent. ( ) 1,18 Plus grande est la sagesse, plus grands sont les chagrins ; celui qui progresse en sagesse, s'enfonce aussi dans la souffrance. ( )



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