Livre de l'Exode
15,8 Au souffle de tes narines, les eaux s'amoncellent. Les liquides se postent comme en tas. Les abîmes se figent au coeur de la mer. ( ) 15,9 L'ennemi disait: ‹ Je pourchasse, j'atteins, je répartis le butin, mon être s'en remplit, je dégaine mon épée, ma main en hérite. › ( ) 15,10 Tu exhales ton souffle, la mer les couvre, ils sombrent comme du plomb dans les eaux formidables. ( ) 15,11 Qui est comme toi parmi les dieux, IHVH-Adonaï ? Qui est comme toi formidable en sacralité, à frémir de louanges, faiseur de merveille. ( ) 15,12 Tu tends ta droite: la terre les engloutit. ( )

15,13 Tu mènes par ton chérissement ce peuple que tu rachètes. Tu le diriges en ton énergie, vers l'oasis de ton sanctuaire.


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15,14 Les peuples l'entendent: ils s'excitent, un spasme saisit les habitants de Pelèshèt. ( ) 15,15 Alors ils s'affolent, les meneurs d'Edôm, les chefs de Moab sont saisis de secousses. Ils fondent tous, les habitants de Kena‘ân. ( ) 15,16 Tombe sur eux un effroi, un tremblement. Contre la grandeur de ton bras, ils sont silencieux comme la pierre. Jusqu'à ce que passe ton peuple, IHVH-Adonaï, jusqu'à ce que passe ce peuple que tu as acheté. ( ) 15,17 Tu les fais venir et les plantes au mont de ta possession. L'assise de ton siège, tu l'oeuvres, IHVH-Adonaï, le sanctuaire, Adonaï, que fondent tes mains ! ( Ex 7,10 , ) 15,18 IHVH-Adonaï règne en pérennité, à jamais. ( )