Psaumes de David
138,7 Où donc aller loin de ton souffle ? Où donc, loin de tes faces, m'enfuir ? ( ) 138,8 Si j'émerge aux ciels, tu es là; si je m'étale au Shéol, te voilà. ( ) 138,9 Je prends les ailes de l'aube, je demeure au bout de la mer. ( ) 138,10 Mais là aussi ta main me conduit, ta droite me saisit. ( ) 138,11 Je dis: « Ah, la ténèbre me dissimulera ! » Mais la nuit est lumière pour toi ! ( )

138,12 La ténèbre même n'enténèbre pas pour toi. La nuit brille comme le jour, la ténèbre comme la lumière.


( )
138,13 Oui, toi, tu as acheté mes reins, tu m'as recouvert dans le ventre de ma mère. ( ) 138,14 Je te célèbre, parce qu'en prodiges je suis fait de merveilles. Merveilleuses sont tes oeuvres; mon être le pénètre bien. ( ) 138,15 Pas occulte, ma substance, pour toi, dont je fus formé en secret, brodé aux cryptes de la terre. ( ) 138,16 Tes yeux ont vu mon embryon; et sur ton livre les jours sont tous inscrits, avant qu'un seul ne soit formé. ( ) 138,17 Pour moi tes pensées sont chères, Él, vigoureuses, leurs têtes. ( )



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