Psaumes de David
48,5 L'oreille attentive au proverbe, sur ma cithare, je résous l'énigme. ( ) 48,6 Pourquoi craindre, aux mauvais jours, la malice des fourbes qui me cernent, ( ) 48,7 et ceux qui comptent sur leur fortune et se vantent de leur grande richesse ? ( ) 48,8 Un homme ne peut pas en racheter un autre, ni payer à Dieu sa rançon. ( ) 48,9 Quel que soit le prix versé pour une vie, elle devra cesser pour toujours. ( )
48,10 Il vivrait encore, indéfiniment ? Jamais il ne verrait la fosse ?
( )
48,11 Alors qu'on voit les sages mourir, périr avec l'imbécile et la brute, en laissant à d'autres leur fortune. ( ) 48,12 Ils croyaient leurs maisons éternelles, leurs demeures impérissables, et ils avaient donné leurs noms à des terres! ( ) 48,13 L'homme avec ses honneurs ne passe pas la nuit: il est pareil à la bête qui s'est tue. ( ) 48,14 Voici le destin de ceux qui ont une folle confiance en eux, l'avenir de ceux qui se plaisent à leurs discours: ( ) 48,15 Ils sont parqués aux enfers comme des brebis; la Mort les mène paître. Le lendemain, des hommes droits les piétinent, leurs traits s'effacent aux enfers, ils sont loin de leurs palais. ( )
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