Psaumes de David
44,14 Toute resplendissante est la fille du roi dans l'intérieur du palais; Elle porte un vêtement tissu d'or. ( ) 44,15 Elle est présentée au roi, vêtue de ses habits brodés, Et suivie des jeunes filles, ses compagnes, qui sont amenées auprès de toi; ( ) 44,16 On les introduit au milieu des réjouissances et de l'allégresse, Elles entrent dans le palais du roi. ( ) 44,17 Tes enfants prendront la place de tes pères; Tu les établiras princes dans tout le pays. ( ) 44,18 Je rappellerai ton nom dans tous les âges: Aussi les peuples te loueront éternellement et à jamais. ( )

45,2 Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.


597 Bible des peuples sur verset 2017-11-12: Ce Psaume est un de ceux qui rappellent la délivrance miraculeuse de Jérusalem au temps d’Isaïe (Isaïe 36 et 37). Les montagnes peuvent s’enfoncer, nous n’avons pas de crainte. Toujours la poésie hébraïque associe la nature aux événements politiques. L’histoire d’Israël a été tourmentée : crises internes et invasions ennemies. Ce n’est pourtant pas une histoire chaotique : cette histoire est guidée par une main invisible, puissante et tendre, celle de Dieu. Un fleuve sanctifie les demeures du Très-Haut. La piscine de Siloé, où l’eau arrivait par un tunnel à l’intérieur même des remparts, assurait la vie de la cité en temps de siège : symbole de la protection secrète de Dieu. Ézékiel évoquera la source qui sort du Temple, symbole de vie et de fécondité. Il a fait taire les armes jusqu’au bout du monde. Et nous savons que l’Église sera là encore pour proclamer les merveilles de Dieu, quand les armées et les impérialismes seront tombés. Il donne de la voix et le monde se défait. Et c’est vrai encore lorsque Dieu chez nous se trouve à peu près chez lui : nous n’avions plus que des raisons de craindre, et d’un seul coup l’écran est remplacé, il ne reste que la certitude et la paix.

( )
45,3 C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, Et que les montagnes chancellent au coeur des mers, ( ) 45,4 Quand les flots de la mer mugissent, écument, Se soulèvent jusqu'à faire trembler les montagnes. -Pause. ( ) 45,5 Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, Le sanctuaire des demeures du Très Haut. ( ) 45,6 Dieu est au milieu d'elle: elle n'est point ébranlée; Dieu la secourt dès l'aube du matin. ( )



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