Livre de Job
41,2 Nul n'est assez intrépide pour l'éveiller. Qui se postera en face de moi ? ( ) 41,3 Qui avancera ? Je lui réglerai son compte ! Tout, sous les ciels, est à moi ! ( ) 41,4 Celui-là, je ferai taire son fait, la parole des héroïsmes, la grâce de sa vaillance. ( ) 41,5 Qui découvre ses faces, sa vêture ? Qui franchit son double mors ? ( ) 41,6 Les portes de ses faces, qui peut les ouvrir ? Autour de ses dents, c'est l'effroi. ( )
41,7 L'orgueil du ruissellement de boucliers, fermés, étroitement scellés,
( )
41,8 l'un dans l'autre imbriqués ; le souffle ne pénètre pas entre eux. ( ) 41,9 L'un à l'autre collés, ils s'agglomèrent et ne se séparent pas. ( ) 41,10 Ses éternuements s'auréolent de lumière, ses yeux semblables aux paupières de l'aube. ( ) 41,11 De sa bouche émanent des torches ; des flammèches de feu s'en échappent. ( ) 41,12 Une fumée jaillit de ses naseaux, comme d'un chaudron effervescent ou de scirpes. ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 37