Livre de l'Exode
3,3 Et Moïse se dit : Approchons, voyons cette grande vision, ce buisson qui ne brûle pas. ( ) 3,4 Dès que le Seigneur vit qu'il approchait pour voir, il l'appela du buisson, disant : MoÏse, MoÏse ., il répondit : Qu'y a-t-il ? ( ) 3,5 Et le Seigneur dit : Ne viens pas jusqu'ici : dénoue la chaussure de tes pieds ., car le lieu où tu t'es arrêté est terre sainte. ( ) 3,6 Le Seigneur dit encore : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob ., et Moïse détourna le visage, car il n'osait point regarder Dieu. ( ) 3,7 Le Seigneur dit ensuite à Moïse: J'ai vu l'oppression de mon peuple en Égypte ., j'ai entendu leur cri au sujet des intendants des travaux ., je sais leur peine. ( Gn 31,42 , )

3,8 Et je suis descendu pour les tirer des mains des hommes de l'Égypte, pour les faire sortir de cette terre, et les conduire en la terre vaste et fertile, en la terre où coulent le lait et le miel, en la terre des Chananéens, des Hettéens, des Amorrhéens, d


3432 Bible des peuples sur verset 2018-12-19: LES SEPT NATIONS
Ici les nations qui doivent être dépossédées de la terre de Canaan sont au nombre de six. La même liste se retrouvera ailleurs : Exode 3.17 ; 23.23 … ; Josué 12.8. En Deutéronome 7.1 on leur ajoute les Guirgachites, ce qui permet de parler de sept nations, comme en Josué 3.10. La liste est presque la même en dix endroits, plus courte en quelques autres. Il n’y a guère là qu’une énumération traditionnelle qui ne vaudrait rien pour un atlas. Lorsque les Israélites sont entrés en Canaan, ils y ont trouvé une population mélangée d’Amorites (ils étaient de la même souche qu’Abraham) et de hittites. Ces derniers, venus du nord, avaient occupé le pays durant un temps et formaient une classe supérieure. Du fait que ce peuple cananéen se présentait comme une mosaïque de tout petits royaumes, la Bible leur donne parfois le nom de ces principautés ; ils sont appelés Jébuséens à Jérusalem (2Samuel 5.6), Hivvites et Guirgachites en d’autres endroits (voir Genèse 10.17). On aura noté avec quelle tranquillité on parle de leur enlever la terre qu’ils occupent. Lorsque les écrivains de ces livres se tournaient vers le passé, ils se rendaient compte que la conquête avait été une pièce essentielle de la fondation d’un peuple de Dieu différent des autres peuples, et donc qu’il y avait là une volonté de Dieu. Ces textes continuent d’inspirer certains protagonistes des conflits actuels du Moyen Orient, comme s’ils justifiaient de nouvelles conquêtes. Il y a là une interprétation fondamentaliste du texte sacré : ce qui était volonté de Dieu en un certain temps est considéré par quelques-uns comme une règle pour aujourd’hui, comme si le peuple de Dieu, ses droits et devoirs, sa base territoriale et ses institutions devaient être toujours ce qu’ils étaient il y a trente siècles.

( )
3,9 Le cri d'Israël est venu jusqu'à moi, et j'ai vu les maux dont les Égyptiens les accablent. ( ) 3,10 Pars donc maintenant, va devant le Pharaon, roi d'Égypte, et tu feras sortir de cette terre mon peuple, les fils d'Israël. ( ) 3,11 Et Moise dit à Dieu : Qui suis-je, moi, pour aller devant le Pharaon, roi d'Égypte, et pour faire sortir de la terre d'Égypte les fils d'Israël ? ( ) 3,12 Et Dieu répondit à Moïse, disant : Je serai avec toi ., pour preuve que c'est moi qui t'envoie, lorsque tu emmèneras mon peuple de l'Égypte, vous sacrifierez à Dieu sur cette même montagne. ( ) 3,13 Et Moïse dit à Dieu : Ainsi donc, j'irai vers les fils d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'a envoyé près de vous ., alors, ils me demanderont quel est son nom : que leur dirai-je ? ( )



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