Livre de Job
29,25 Je choisissais leur route et siégeais à leur tête, je m’installais tel un roi dans la troupe quand il console les affligés. ( ) 30,1 Et maintenant, je suis la risée de plus jeunes que moi, dont je méprisais trop les pères pour les mettre avec les chiens de mon troupeau. ( ) 30,2 Même la force de leurs mains, à quoi m’eût-elle servi ? Toute énergie en eux avait péri. ( ) 30,3 Épuisés par la disette et la famine, ils rongeaient la steppe, crépuscule de malheur et de désolation. ( ) 30,4 Ils cueillaient sur les buissons une herbe au goût de sel ; racine de genêts : c’était là tout leur pain ! ( )

30,5 On les bannissait de la société, on criait sur eux comme sur un voleur.


( )
30,6 Ils faisaient leur logis dans le creux des ravins, les cavités du sol et les rochers. ( ) 30,7 Ils vociféraient au milieu des buissons ; sous les chardons, ils s’entassaient. ( ) 30,8 Fils d’insensé, pire : fils d’un homme sans nom, ils étaient expulsés du pays ! ( ) 30,9 Je suis maintenant leur chanson, et ils parlent sur moi. ( ) 30,10 Ils m’ont en horreur et prennent leur distance, à mon visage ils n’épargnent pas le crachat. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 36