Livre de Job
29,9 Les notables retenaient leurs paroles et mettaient la main sur leur bouche. ( ) 29,10 La voix des chefs s’atténuait, la langue leur collait au palais. ( ) 29,11 L’oreille qui m’entendait me proclamait heureux, et l’œil qui me voyait me rendait témoignage. ( ) 29,12 Car je délivrais le pauvre qui appelait, l’orphelin et l’homme sans recours. ( ) 29,13 La bénédiction du mourant venait sur moi et je faisais crier de joie le cœur de la veuve. ( )

29,14 Je revêtais la justice, c’était mon vêtement ; mon droit me servait de manteau et de turban.


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29,15 J’étais les yeux de l’aveugle et les pieds du boiteux. ( ) 29,16 Pour les indigents, j’étais un père ; la cause d’un inconnu, je l’étudiais à fond. ( ) 29,17 Je brisais les crocs de l’injuste, de ses dents j’arrachais la proie. ( ) 29,18 Et je disais : “Je mourrai dans mon nid, comme le phénix je multiplierai mes jours. ( ) 29,19 Vers les eaux mes racines s’étirent, la rosée se dépose la nuit sur mes rameaux. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 36