Livre de Job
28,24 Lorsque du regard il atteignait les confins de la terre et voyait partout sous les cieux, ( ) 28,25 pour régler le poids du vent et fixer la mesure des eaux, ( ) 28,26 lorsqu’à la pluie il assignait sa limite, et son chemin au nuage qui tonne, ( ) 28,27 c’est alors qu’il la vit et l’évalua, qu’il l’établit et même l’explora. ( ) 28,28 Puis il dit à l’homme : “La crainte du Seigneur, voilà la Sagesse, s’éloigner du mal, voilà l’Intelligence.” » ( )

29,1 Job reprit le fil de son propos et dit :


19931 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Tous ceux qui me voyaient m'approuvaient

3952 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: Dans les chapitres 29—31, Job présente sa défense et se met dans le rôle du juste envié et calomnié. Tant que les gens ont de la chance, ils sont estimés, mais dès qu’un malheur leur arrive, tout d’un coup, tout le monde les regarde différemment. C’est qu’un instinct secret pousse les hommes à trouver un bouc émissaire dans les malheurs de la communauté. Le respect démesuré se retourne alors, l’envie fait place à la persécution. Paradoxalement, c’est la défense de Job qui montre le côté faible de cette intégrité, cette “justice” devant Dieu dont il était si fier. Je faisais de la justice mon vêtement. Job était un homme juste, conscient d’être juste, et il remerciait Dieu qui l’avait fait bon. Tout cela ressemble énormément à la “justice”, aux mérites des Pharisiens. Tout en montrant un grand respect pour un Dieu éloigné, Job avait bâti seul, sa vie, ses vertus, et sa propre image. Finalement sa perfection n’existait pas aux yeux de Dieu parce que, sans le dire, Job se faisait un rival de Dieu. Le livre de Job nous enseigne à quel point nous avons besoin que le Fils de Dieu vienne. D’une part, tant que Dieu ne se révèle pas ouvertement, l’homme ne peut pas éviter de douter de lui et de lui en vouloir. D’autre part, tant que l’homme se sent seul responsable de sa propre perfection, il ne peut ni se sentir fils de Dieu, ni entrer dans le royaume de la grâce.

( )
29,2 « Ah, qui me rendra tel que j’étais au temps jadis, aux jours où Dieu me tenait en sa garde, ( ) 29,3 lorsqu’il faisait briller sa lampe sur ma tête et que dans la ténèbre je marchais à sa lumière, ( Ps 17,29 , ) 29,4 tel que j’étais à l’automne de mes jours, quand Dieu était le familier de ma demeure, ( ) 29,5 quand le Puissant était encore avec moi, et que mes garçons m’entouraient, ( ) 29,6 quand je lavais mes pieds dans le lait et que le rocher près de moi ruisselait d’huile à flots ! ( )



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