Livre de Job
27,19 Riche il se couche, mais c’est la fin ; il ouvre les yeux : il n’est plus. ( ) 27,20 Les terreurs l’assaillent comme les flots ; la nuit, l’ouragan l’emporte. ( ) 27,21 Soulevé par le vent d’est, il s’en va, un tourbillon le chasse loin de sa demeure. ( ) 27,22 Sans pitié, on tire sur lui, il cherche à fuir la main qui le frappe. ( ) 27,23 On applaudit à ce qui lui arrive, il quitte sa demeure sous les sifflets. ( )

28,1 Certes, il y a une mine pour l’argent, un lieu pour l’or que l’on affine.


3950 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: Le travail des mines, c’était alors un risque continuel, une vie digne d’esclaves et qui détruisait les santés. L’auteur du livre s’appuie sans doute sur l’idée qu’on s’en faisait en Israël d’après les échos des voyageurs qui revenaient du Sinaï : là étaient les fameuses mines dites de Salomon. Il n’a pas retenu l’aspect inhumain du travail plus ou moins forcé, seulement l’orgueil d’une technique qui s’est aventurée dans les zones secrètes du monde d’en bas, normalement interdit aux vivants.

3949 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: Ce poème marque une pause après la discussion de Job avec ses amis. Les mineurs savent chercher les richesses cachées dans les collines : l’or, l’argent, les pierres précieuses. Mais, qui saura trouver la sagesse de Dieu ? Voir sur le même thème le poème de Baruch 3.15-30.

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28,2 Le fer est tiré du sol, et le cuivre s’obtient d’une pierre fondue. ( ) 28,3 On met fin aux ténèbres, jusqu’au tréfonds on fouille la pierre obscure et sombre. ( ) 28,4 On creuse une galerie à l’écart des habitants. Ignorés des passants, les mineurs sont suspendus ; loin de tout être humain, ils oscillent. ( ) 28,5 La terre d’où sort le pain est bouleversée en ses entrailles comme par un feu. ( ) 28,6 Ses pierres recèlent des saphirs et l’on y voit des poussières d’or. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 36