Livre de Job
19,17 Mon haleine répugne à ma femme, mes propres frères sont dégoûtés de moi. ( ) 19,18 Les gamins eux-mêmes me méprisent, si je me lève ils se moquent de moi. ( ) 19,19 Tous mes intimes maintenant me détestent, ceux que j’aimais se sont retournés contre moi. ( ) 19,20 Sous ma peau ma chair a pourri, mes os se dénudent comme des dents : ( ) 19,21 Pitié ! Pitié pour moi, ô vous, mes amis : c’est la main de Dieu qui m’a frappé ! ( )

19,22 Faut-il me persécuter parce que Dieu le fait ? n’en avez-vous pas assez de me dévorer ?


( )
19,23 Ah, je voudrais qu’on écrive mes paroles, et qu’on les grave sur du bronze ( ) 19,24 avec un ciseau de fer, un burin, et qu’elles soient pour toujours inscrites dans la pierre. ( ) 19,25 Je sais que mon libérateur est vivant, et qu’à la fin il se présentera sur terre. ( ) 19,26 Alors je me mettrai debout derrière ma peau, et de ma chair je verrai Dieu ! ( ) 19,27 Je le verrai, moi, le même, et c’est lui que mes yeux verront, pas un autre : mon cœur déjà s’épuise dans cette attente. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 35