Livre de Job
16,22 Il me reste bien peu des années de ma vie, et je suis déjà sur le chemin sans retour. ( ) 17,1 Mon souffle s’est épuisé, mes jours s’éteignent et la tombe m’attend. ( ) 17,2 Ne suis-je pas entouré de moqueurs ? Leurs insolences empoisonnent mes nuits. ( ) 17,3 Garde, Seigneur, auprès de toi ma caution puisqu’aucun ami ne s’engage pour moi. ( ) 17,4 Tu leur as obscurci la raison, et pas un d’eux ne se risque : ( )
17,5 “On ne fait pas, disent-ils, des cadeaux aux amis, pour ensuite laisser ses fils dans la gêne.”
( )
17,6 Me voici devenu la risée des gens, l’individu à qui l’on crache au visage. ( ) 17,7 Mes yeux s’obscurcissent de chagrin, je ne suis plus que l’ombre de moi-même. ( ) 17,8 Les hommes droits en restent stupéfaits, les bons voient en moi un méchant et moralisent. ( ) 17,9 Quel exemple pour le juste ! il s’encourage, et les gens honnêtes en sont ragaillardis. ( ) 17,10 Mais non, venez tous, reprenez-vous donc ! vous verrez qu’aucun de vous n’est un sage. … ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 35