Livre de Job
16,12 J’étais paisible, il m’a brisé, il m’a saisi par la nuque et mis en pièces ; il m’a dressé comme cible, ( ) 16,13 ses flèches me cernent, il transperce mes reins sans pitié, il répand ma bile sur le sol. ( ) 16,14 Il ouvre en moi brèche sur brèche, fonce sur moi, tel un guerrier. ( ) 16,15 J’ai cousu le sac de deuil sur ma peau, traîné mon front dans la poussière. ( ) 16,16 Mon visage est rougi par les pleurs, sur mes paupières s’étend l’ombre de mort. ( )

16,17 Pourtant, nulle violence en mes mains et ma prière est pure !


( )
16,18 Terre, ne couvre pas mon sang, et que rien n’arrête mes cris ! ( ) 16,19 Même maintenant, j’ai dans le ciel mon témoin, dans les hauteurs mon répondant. ( ) 16,20 Mes amis se moquent de moi, c’est vers Dieu que pleurent mes yeux. ( ) 16,21 Ah, si Dieu pouvait être arbitre entre l’homme et lui-même, comme entre un fils d’homme et son semblable ! ( ) 16,22 Car elles sont comptées, les années à venir, et je vais prendre un chemin sans retour. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 35