Livre de Job
14,6 détourne de lui ton regard, et laisse-le, jusqu’à ce que, tel un salarié, il s’acquitte de sa journée ! ( ) 14,7 Car il y a pour l’arbre un espoir : une fois coupé, il peut verdir encore et les jeunes pousses ne lui feront pas défaut. ( ) 14,8 Quand bien même sa racine aurait vieilli en terre, et que la souche serait morte dans le sol, ( ) 14,9 dès qu’il flaire l’eau, il bourgeonne et se fait une ramure comme un jeune plant. ( ) 14,10 L’homme qui meurt reste inerte ; quand un humain expire, où donc est-il ? ( )
14,11 Les eaux pourront quitter la mer, les fleuves, tarir et se dessécher :
( )
14,12 mais l’homme, une fois couché, ne se relèvera plus. Les cieux disparaîtront avant qu’il ne s’éveille, qu’il ne sorte de son sommeil. ( ) 14,13 Ah ! Si seulement tu me cachais au séjour des morts et me dissimulais jusqu’à ce que reflue ta colère ! Tu me fixerais un terme où tu te souviendrais de moi. ( ) 14,14 – Mais l’homme qui meurt va-t-il revivre ? Tous les jours de mon service, j’attendrais, jusqu’à ce que vienne ma relève. ( ) 14,15 Tu m’appellerais et je te répondrais, tu languirais après l’œuvre de tes mains. ( ) 14,16 Alors que maintenant tu dénombres mes pas, tu n’épierais plus mon péché ; ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34