Livre de Job
13,24 Pourquoi voileras-tu tes faces ? Me comptes-tu pour ton ennemi ? ( ) 13,25 Tu fais trembler une feuille cinglée et poursuis une paille sèche. ( ) 13,26 Oui, tu as écrit contre moi avec amertume ; tu m'as légué mes torts de jeunesse. ( ) 13,27 Tu mets mes pieds aux brancades et surveilles toutes mes voies ; tu notes les racines de mes jambes. ( ) 13,28 Lui s'use comme une carie, comme un habit qui mange la mite. ( )
14,1 L'humain, natif de la femme, bref en jours mais rassasié de tourment,
3929 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: À travers son cas personnel, Job présente une critique générale de la condition humaine et il le fait presque comme l’Ecclésiaste. Les malheurs de l’homme : — sa vie est courte ; — ses souffrances sont nombreuses ; — la grâce de la jeunesse est suivie des amertumes de la vie d’adulte ; — il y a en lui quelque chose d’impur, d’incompréhensible, qui lui fait perdre ce qu’il entreprend ; — la vie voudrait vivre toujours, et cela ne lui est pas accordé. Mais tandis que l’Ecclésiaste accepte la loi universelle, Job rêve d’un Dieu qui oublierait un moment sa supériorité (15-17) et viendrait lui parler. Nous voyons ici un des résultats de ce que Dieu enseignait à Israël depuis des siècles. À mesure que les Israélites comprenaient mieux l’alliance qui les liait à Dieu, ils grandissaient en humanité. Alors que leurs ancêtres comme Jacob ou Moïse se résignaient à leur destin mortel, eux aspiraient à autre chose.
( )14,2 comme un bourgeon éclos se fauche. Il fuit comme une ombre, sans arrêt. ( ) 14,3 Sur cela aussi, tu as dessillé tes yeux ; mais moi, tu me fais venir en jugement contre toi ! ( ) 14,4 Qui donne du pur avec du contaminé ? Personne ! ( ) 14,5 Puisque ses jours sont fixés, le nombre de ses lunaisons dépend de toi. Tu fais ses lois, il ne les transgresse pas. ( ) 14,6 Détourne-toi de lui, il cesse, jusqu'à ce qu'il veuille, tel un salarié, finir sa journée. ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34