Livre de Job
10,5 tes jours sont-ils comme les jours d’un mortel, et tes années, comme celles d’un homme, ( ) 10,6 pour que tu recherches mon crime et que tu enquêtes sur mon péché, ( ) 10,7 bien que tu me saches non coupable et que nul ne puisse délivrer de ta main ? ( ) 10,8 Tes mains m’ont façonné, créé, de toutes pièces, et tu voudrais me détruire ! ( ) 10,9 Souviens-toi : tu m’as pétri comme l’argile, et tu me ramènerais à la poussière ! ( )
10,10 Ne m’as-tu pas versé comme le lait, et fait prendre comme le fromage ?
( )
10,11 De peau et de chair tu m’as vêtu, d’os et de nerfs tu m’as tissé. ( ) 10,12 Tu m’as donné vie et amour, veillant sur mon souffle avec sollicitude. ( ) 10,13 Mais tu as gardé une arrière-pensée, je sais ce que tu trames : ( ) 10,14 si je commets un péché, tu me prends sur le fait et ne me tiens pas quitte de ma faute. ( ) 10,15 Si je suis coupable, malheur à moi ! Si j’ai raison, je n’ose lever la tête, gorgé de honte, abreuvé d’affliction. ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34
