Livre de Job
9,15 Même si j’ai raison, à quoi bon me défendre ? Je ne puis que demander grâce à mon juge. ( ) 9,16 Même s’il répond quand je fais appel, je ne suis pas sûr qu’il écoute ma voix ! ( ) 9,17 Lui qui dans la tempête m’écrase et multiplie sans raison mes blessures, ( ) 9,18 il ne me laisse même pas reprendre haleine, tant il m’abreuve d’amertume. ( ) 9,19 Recourir à la force ? Il est la puissance même. Faire appel au droit ? Mais qui l’assignera ? ( )

9,20 Même si je suis juste, ma bouche me condamne ; innocent, elle me déclare pervers.


3922 Bible des peuples sur verset 2018-12-24: Je peux être juste, mes paroles m’accuseront. Job nous fait penser à ces jugements célèbres où des militants, injustement accusés par leur propre parti, s’avouaient coupables spontanément. Une épreuve suffit souvent pour faire naître en nous des complexes de culpabilité. Ce sentiment de culpabilité et son contraire, l’agressivité contre Dieu, sont les deux aspects d’une même situation : la condition humaine est injustifiable tant que Dieu ne nous permet pas de le rencontrer. Tu as fait en moi œuvre de vie et de grâce.

( )
9,21 Suis-je un homme intègre ? Je ne sais plus moi-même. Vivre me répugne. ( ) 9,22 C’est tout un, je l’ai bien dit : il extermine pareillement l’homme intègre et le criminel. ( ) 9,23 Si un fléau répand soudain la mort, lui se moque de la détresse des innocents. ( ) 9,24 Un pays est-il livré aux mains du criminel, il met un voile sur la face de ses juges. Si ce n’est lui, qui est-ce donc ? ( ) 9,25 Mes jours, plus rapides qu’un coureur, ont fui sans voir le bonheur. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34