Livre de Job
9,14 Serait-ce donc moi qui répliquerais, me munirais-je de paroles contre lui ? ( ) 9,15 Si même je suis juste, à quoi bon répliquer ? C'est mon accusateur qu'il me faut implorer. ( ) 9,16 Même si j'appelle, et qu'il me réponde, je ne croirais pas qu'il ait écouté ma voix. ( ) 9,17 Lui qui dans l'ouragan m'écrase et multiplie sans raison mes blessures, ( ) 9,18 il ne me laisse pas reprendre haleine mais il me sature de fiel. ( )

9,19 Recourir à la force ? Il est la puissance même. Faire appel au droit ? Qui m'assignera ?


( )
9,20 Fussé-je juste, ma bouche me condamnerait; innocent, elle me prouverait pervers. ( ) 9,21 Suis-je innocent ? je ne le saurai moi-même. Vivre me répugne. ( ) 9,22 C'est tout un, je l'ai bien dit: l'innocent, comme le scélérat, il l'anéantit. ( ) 9,23 Quand un fléau jette soudain la mort, de la détresse des hommes intègres il se gausse. ( ) 9,24 Un pays a-t-il été livré aux scélérats, il voile la face de ses juges; si ce n'est lui, qui est-ce donc ? ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34