Livre de Job
7,6 Mes jours ont couru, plus vite que la navette, ils ont cessé, à bout de fil. ( ) 7,7 Rappelle-toi que ma vie n'est qu'un souffle, et que mon oeil ne reverra plus le bonheur. ( ) 7,8 Il ne me discernera plus, oeil qui me voyait. Tes yeux seront sur moi, et j'aurai cessé d'être. ( ) 7,9 Une nuée se dissipe et s'en va: voilà celui qui descend aux enfers pour n'en plus remonter! ( ) 7,10 Il ne fera plus retour en sa maison, son foyer n'aura plus à le reconnaître. ( )
7,11 Donc, je ne briderai plus ma bouche; le souffle haletant, je parlerai; le coeur aigre, je me plaindrai:
( )
7,12 Suis-je l'Océan ou le Monstre marin que tu postes une garde contre moi ? ( ) 7,13 Quand je dis: " Mon lit me soulagera, ma couche apaisera ma plainte ", ( ) 7,14 alors, tu me terrorises par des songes, et par des visions tu m'épouvantes. ( ) 7,15 La pendaison me séduit. La mort plutôt que ma carcasse! ( ) 7,16 Je m'en moque! Je ne vivrai pas toujours. Laisse-moi, car mes jours s'exhalent. ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34