Livre de Job
7,3 j'ai en partage des mois de déception, à mon compte des nuits de souffrance. ( ) 7,4 Etendu sur ma couche, je me dis: "A quand le jour?" Sitôt levé: "Quand serai-je au soir?" Et des pensées folles m'obsèdent jusqu'au crépuscule. ( ) 7,5 Vermine et croûtes terreuses couvrent ma chair, ma peau gerce et suppure. ( ) 7,6 Mes jours ont couru plus vite que la navette et disparu sans espoir. ( ) 7,7 Souviens-toi que ma vie n'est qu'un souffle, que mes yeux ne reverront plus le bonheur! ( )

7,8 Désormais je serai invisible à tout regard, tes yeux seront sur moi et j'aurai disparu.


( )
7,9 Comme la nuée se dissipe et passe, qui descend au shéol n'en remonte pas. ( ) 7,10 Il ne revient pas habiter sa maison et sa demeure ne le connaît plus. ( ) 7,11 Et c'est pourquoi je ne puis me taire, je parlerai dans l'angoisse de mon esprit, je me plaindrai dans l'amertume de mon âme. ( ) 7,12 Suis-je la Mer, moi, ou le monstre marin, pour poster une garde contre moi? ( ) 7,13 Si je dis: "Mon lit me soulagera, ma couche atténuera ma plainte", ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34