Livre de Job
6,2 « Ah ! Si l’on pouvait peser mon affliction, et sur la balance mettre aussi ma détresse ! ( ) 6,3 Mais elles sont plus pesantes que le sable des mers. C’est pourquoi mes paroles s’étranglent. ( ) 6,4 Les flèches du Puissant me transpercent, c’est leur venin que boit mon esprit. Les terreurs de Dieu se rangent contre moi. ( ) 6,5 L’âne sauvage va-t-il braire devant l’herbe tendre, le bœuf meugler auprès de son fourrage ? ( ) 6,6 Un mets fade se mange-t-il sans sel, le blanc de l’œuf a-t-il quelque saveur ? ( )

6,7 Je me refuse à y toucher ; ce n’est que nourriture écœurante.


( )
6,8 Ah, si seulement se réalisait ma requête, si Dieu répondait à mon attente, ( ) 6,9 si Dieu consentait à me broyer, s’il étendait sa main et me retranchait ! ( ) 6,10 J’aurais du moins la consolation – sursaut de joie dans une torture insoutenable – de n’avoir pas renié les décrets du Dieu Saint. ( ) 6,11 Quelle est ma force pour que j’espère ? Qu’y a-t-il au terme pour que je prolonge ma vie ? ( ) 6,12 Ma force est-elle celle du roc, ma chair est-elle de bronze ? ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34