Livre de Job
4,9 Sous l'haleine de Dieu ils périssent, au souffle de sa narine ils se consument. ( ) 4,10 Rugissement de lion, feulement de tigre; les dents des lionceaux mordent à vide. ( ) 4,11 Le guépard périt faute de proie, les petits de la lionne se débandent. ( ) 4,12 Une parole, furtivement, m'est venue, mon oreille en a saisi le murmure. ( ) 4,13 Lorsque divaguent les visions de la nuit, quand une torpeur écrase les humains, ( )

4,14 un frisson d'épouvante me surprit et fit cliqueter tous mes os:


( )
4,15 un souffle passait sur ma face, hérissait le poil de ma chair. ( ) 4,16 Il se tenait debout, je ne le reconnus pas. Le spectre restait devant mes yeux. Un silence, puis j'entendis une voix: ( ) 4,17 " Le mortel serait-il plus juste que Dieu, l'homme serait-il plus pur que son auteur ? ( ) 4,18 Vois: ses serviteurs, il ne leur fait pas confiance, en ses anges même il trouve de la folie. ( ) 4,19 Et les habitants des maisons d'argile, alors, ceux qui se fondent sur la poussière! On les écrase comme une teigne. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34