Livre de Job
3,12 Pourquoi donc deux genoux m'ont-ils accueilli, pourquoi avais-je deux mamelles à téter ? ( ) 3,13 Désormais, gisant, je serais au calme, endormi, je jouirais alors du repos, ( ) 3,14 avec les rois et les conseillers de la terre, ceux qui rebâtissent pour eux des ruines, ( ) 3,15 ou je serais avec les princes qui détiennent l'or, ceux qui gorgent d'argent leurs demeures, ( ) 3,16 ou comme un avorton enfoui je n'existerais pas, comme les enfants qui ne virent pas la lumière. ( )
3,17 Là, les méchants ont cessé de tourmenter, là, trouvent repos les forces épuisées.
( )
3,18 Prisonniers, tous sont à l'aise, ils n'entendent plus la voix du garde-chiourme. ( ) 3,19 Petit et grand, là, c'est tout un, et l'esclave y est affranchi de son maître. ( ) 3,20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui peine, et la vie aux ulcérés ? ( ) 3,21 Ils sont dans l'attente de la mort, et elle ne vient pas, ils fouillent à sa recherche plus que pour des trésors. ( ) 3,22 Ils seraient transportés de joie, ils seraient en liesse s'ils trouvaient un tombeau. ( )
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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34