Livre de Job
3,9 Que les étoiles de son crépuscule s'enténèbrent ! Qu'elle espère la lumière, sans rien ! Qu'elle ne voie pas les paupières de l'aube, ( ) 3,10 car elle n'a pas fermé les portes de mon ventre, pour cacher la souffrance à mes yeux ! ( ) 3,11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans la matrice, du ventre sorti pour agoniser ? ( ) 3,12 Pourquoi deux genoux m'ont-ils accueilli ; et plus, deux seins pour que je tète ? ( ) 3,13 Oui, maintenant je serais couché et paisible ; je sommeillerais ; je me reposerais, alors, ( )

3,14 avec des rois, des conseillers de la terre, qui se bâtissent des mausolées.


( )
3,15 Ou avec des chefs qui ont de l'or à eux et remplissent leurs maisons d'argent ( ) 3,16 Pourquoi ne suis-je pas comme l'avorton enfoui, comme les nourrissons qui n'ont pas vu la lumière ? ( ) 3,17 Là, les criminels cessent d'exaspérer, et là se reposent les épuisés, sans force. ( ) 3,18 Ensemble, les captifs sont sereins : ils n'entendent plus la voix du tyran. ( ) 3,19 Petits et grands sont là, et le serviteur libre de son maître. ( )



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Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 34