Livre de Job
2,10 Il lui répondit : « Tu parles comme une insensée. Si nous accueillons le bonheur comme venant de Dieu, comment ne pas accueillir de même le malheur ? » En tout cela, Job ne commit pas de péché par ses lèvres. ( ) 2,11 Trois amis de Job apprirent tout ce malheur qui lui était advenu. Ils arrivèrent chacun de son pays, Élifaz de Témane, Bildad de Shouah et Sofar de Naama, et ils se concertèrent pour venir le plaindre et le consoler. ( ) 2,12 De loin, levant les yeux sur lui, ils ne le reconnurent pas. Alors, ils éclatèrent en sanglots. Ils déchirèrent chacun son manteau et projetèrent de la poussière sur leur tête. ( ) 2,13 Sept jours et sept nuits, ils restèrent assis par terre auprès de lui et, à la vue d’une si grande douleur, personne ne lui disait mot. ( ) 3,1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. ( )

3,2 Il prit la parole et dit :


( )
3,3 « Périssent le jour qui m’a vu naître et la nuit qui a déclaré : “Un homme vient d’être conçu !” ( ) 3,4 Ce jour-là, qu’il soit ténèbres ; que Dieu, de là-haut, ne le convoque pas, que nulle clarté sur lui ne resplendisse ! ( ) 3,5 Que le revendiquent ténèbres et ombre de mort, qu’une nuée sur lui repose, que les éclipses l’épouvantent ! ( ) 3,6 Cette nuit-là, que l’obscurité s’en empare, qu’elle ne s’ajoute pas aux jours de l’année, qu’elle n’entre pas dans le compte des mois ! ( ) 3,7 Oui, que cette nuit soit stérile, que nul cri d’allégresse n’y résonne ! ( )



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