Second Livre des Macchabées
15,8 Il exhortait ses compagnons à ne pas redouter l’approche des païens, mais à garder présents à l’esprit les secours déjà reçus du Ciel et à compter maintenant aussi sur la victoire qui leur viendrait du Tout-Puissant. ( ) 15,9 En les encourageant par des mots de la Loi et des Prophètes, en leur rappelant aussi les combats qu’ils avaient déjà soutenus, il les remplit d’une détermination nouvelle. ( ) 15,10 Ayant ainsi réveillé leur ardeur, il acheva de les stimuler en leur montrant combien les païens avaient manqué à leur parole et méprisé leurs serments. ( ) 15,11 Il arma ainsi chacun d’eux, non pas de la sécurité que donnent les boucliers et les lances, mais du réconfort qu’on trouve dans les paroles de bon conseil. Il leur raconta en outre un songe digne de foi, une sorte de vision qui les réjouit tous. ( ) 15,12 Voici ce qu’il avait vu : Onias, jadis grand prêtre, cet homme noble et bon, modeste dans son abord et doux de caractère, distingué dans son langage et adonné dès l’enfance à tout ce qui concerne la vertu, étendait les mains et priait pour toute la communauté des Juifs. ( )

15,13 Ensuite apparut de la même manière un homme remarquable par ses cheveux blancs et par sa dignité, dont le maintien était admirable et tout empreint de majesté.


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15,14 Prenant la parole, Onias disait : « Cet homme est l’ami de ses frères, celui qui prie beaucoup pour le peuple et pour la Ville sainte, Jérémie, le prophète de Dieu. » ( ) 15,15 De la main droite, Jérémie tendit à Judas une épée d’or. En la lui donnant, il s’exprima ainsi : ( ) 15,16 « Reçois cette épée sainte que Dieu te donne. Par elle, tu briseras tes adversaires. » ( ) 15,17 Ce très beau discours de Judas eut le pouvoir d’inciter à la vertu et de donner aux jeunes une âme virile. Rassurés, les Juifs résolurent de ne pas se retrancher dans un camp, mais de prendre héroïquement l’offensive et de décider de l’issue de la bataille en se jetant dans la mêlée avec toute leur bravoure. Car c’étaient la ville, les lieux saints et le Temple qui étaient menacés. ( ) 15,18 En effet, la crainte qu’ils avaient pour leurs femmes et leurs enfants, ainsi que pour leurs frères et leurs proches, comptait moins que la plus grande et la première des craintes, celle qu’ils éprouvaient pour le Temple consacré. ( )



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