Second Livre des Macchabées
14,39 Nicanor, voulant donner la preuve de sa malveillance à l’égard des Juifs, envoya plus de cinq cents soldats pour arrêter Razis, ( ) 14,40 car il pensait qu’en arrêtant cet homme, il causerait le malheur de tous. ( ) 14,41 La troupe, sur le point de s’emparer de la tour où Razis s’était réfugié, enfonçait violemment le portail d’entrée, avec l’ordre de mettre le feu et de brûler les portes. Alors Razis, cerné de toutes parts, se jeta sur son épée, ( ) 14,42 préférant mourir noblement plutôt que de tomber entre des mains criminelles et de subir des outrages indignes de sa noble naissance. ( ) 14,43 Mais, dans l’urgence du combat, il manqua son coup. Comme la foule des soldats se ruait à l’intérieur des portes, il courut héroïquement sur la muraille et se précipita courageusement sur la foule. ( )

14,44 Tous reculèrent aussitôt, laissant un espace vide, au milieu duquel il tomba.


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14,45 Respirant encore et enflammé d’ardeur, il se releva tout ruisselant de sang et, malgré ses douloureuses blessures, il traversa la foule en courant. Enfin, debout sur une roche escarpée, ( ) 14,46 ayant déjà perdu tout son sang, il s’arracha les entrailles, les prit à deux mains et les jeta sur la foule, invoquant le Maître de la vie et de l’esprit afin qu’il les lui rende un jour. C’est de cette manière qu’il mourut. ( ) 15,1 Nicanor apprit que Judas et les siens se trouvaient dans les parages de Samarie. Il fit le projet de les attaquer en toute sécurité le jour du repos hebdomadaire. ( ) 15,2 Les Juifs qui le suivaient par contrainte lui dirent : « Ne va pas les faire périr d’une manière aussi cruelle et barbare ! Mais rends honneur au jour qui a été choisi de préférence et sanctifié par Celui qui voit tout. » ( ) 15,3 Nicanor, ce triple scélérat, leur demanda s’il y avait au ciel un souverain qui prescrivait d’observer le jour du sabbat. ( )



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