Second Livre des Macchabées
14,36 Maintenant, IHVH-Adonaï, sacré parmi tous les sacrés, garde donc pour toujours intacte de toute profanation cette maison récemment purifiée. » ( ) 14,37 Un des anciens de Ieroushalaîm, nommé Razis, ami de ses concitoyens et jouissant d'un très bon renom, surnommé, à cause de sa bonté: « le père des Iehoudîm », est dénoncé à Nicanôr. ( ) 14,38 Oui, aux premiers jours de la rébellion, il avait été accusé d'observer les coutumes du judaïsme, et, pour le judaïsme, d'exposer son corps et son souffle de toutes ses forces. ( ) 14,39 Nicanôr, désireux de manifester ouvertement à tous sa malveillance à l'égard des Iehoudîm, envoie plus de cinq cents soldats pour l'arrêter. ( ) 14,40 Oui, il pense qu'en arrêtant cet homme il provoquerait un grand malheur pour eux. ( )

14,41 Comme ces troupes vont s'emparer de la tour et déferler contre la porte de la cour, l'ordre est donné d'en incendier les portes. Razis, cerné de toutes parts, brandit son épée contre lui-même.


( )
14,42 Il choisit de mourir dans l'honneur plutôt que d'être soumis à des mains criminelles et de subir des outrages contraires à la générosité de son être. ( ) 14,43 Mais le coup n'était pas fatal, ayant été porté dans la hâte du combat. La foule s'infiltre par les portes, tandis qu'il court sur le rempart et se jette héroïquement sur la foule; ( ) 14,44 Celle-ci ayant reculé, il se forme un espace vide au milieu duquel il vient choir. ( ) 14,45 Il respire encore et son ardeur brûle en lui; son sang coule comme une fontaine, ses plaies sont douloureuses, mais il se lève et monte sur un rocher escarpé. ( ) 14,46 Étant tout à fait exsangue, il s'arrache les entrailles à pleines mains et les jette sur la foule en criant à l'Adôn de la vie et du souffle de les lui rendre à nouveau. Et c'est ainsi qu'il trépasse. ( )



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