Second Livre des Macchabées
14,27 Fou de rage, exaspéré par les calomnies d’Alkime, cet être malfaisant, le roi écrivit à Nicanor, lui déclarant qu’il était fort mécontent de ce traité de paix et lui ordonnant d’envoyer sans retard Judas Maccabée, enchaîné, à Antioche. ( ) 14,28 Quand ces nouvelles parvinrent à Nicanor, il en fut bouleversé, car il lui en coûtait de violer ses engagements vis-à-vis d’un homme qui n’avait commis aucune injustice. ( ) 14,29 Mais comme il n’était pas possible de s’opposer au roi, il guettait une occasion favorable pour exécuter cet ordre au moyen d’une manœuvre trompeuse. ( ) 14,30 Judas Maccabée, quant à lui, s’aperçut que Nicanor se comportait avec plus de raideur à son égard et que son abord ordinaire se faisait plus rude. Pensant que ce raidissement ne présageait rien de très bon, il rassembla un grand nombre de ses partisans et se déroba à Nicanor. ( ) 14,31 Celui-ci se rendit compte qu’il avait été bel et bien trompé par la manœuvre de Judas. Alors, il se rendit au Temple saint, le plus grand de tous, tandis que les prêtres offraient les sacrifices habituels. Il leur ordonna de lui livrer cet homme. ( )

14,32 Comme les prêtres déclarèrent sous serment ne pas savoir où se trouvait celui qu’on recherchait,


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14,33 Nicanor étendit la main droite vers le sanctuaire, et jura ceci : « Si vous ne me livrez pas Judas enchaîné, je raserai cette enceinte consacrée à Dieu, j’abattrai l’autel et j’élèverai en ce lieu un temple splendide pour Dionysos. » ( ) 14,34 Sur ces paroles, il se retira. Mais les prêtres tendirent les mains vers le ciel, en invoquant Celui qui s’est toujours montré le défenseur de notre nation. Ils disaient : ( ) 14,35 « Toi, Seigneur, tu n’as besoin de rien au monde, mais il t’a plu d’avoir parmi nous le Temple où tu demeures. ( ) 14,36 Et maintenant, toi, le Saint, Seigneur de toute sanctification, préserve à jamais de la profanation cette maison qui vient d’être purifiée. » ( ) 14,37 Un certain Razis, parmi les anciens de Jérusalem, fut dénoncé à Nicanor. Cet homme aimait ses concitoyens et jouissait d’une excellente réputation. En raison de sa bienveillance, on l’appelait « père des Juifs ». ( )



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