Second Livre des Macchabées
9,23 Mais j’observe que mon père aussi, à l’époque où il fit campagne dans le Haut Pays, désigna son successeur, ( ) 9,24 afin que les habitants du pays sachent à qui les affaires avaient été confiées, et ne soient donc pas troublés en cas d’événement inattendu ou de mauvaise nouvelle. ( ) 9,25 Par ailleurs, je me rends compte que les souverains proches de nous et les voisins du royaume épient les occasions et guettent la suite des événements. C’est pourquoi j’ai désigné comme roi mon fils Antiocos, que j’avais souvent confié et recommandé à la plupart d’entre vous, lorsque je me hâtais vers les provinces du Haut Pays. Je lui ai d’ailleurs écrit la lettre transcrite ci-dessous. ( ) 9,26 Je vous prie donc et vous conjure, en souvenir des bienfaits que je vous ai accordés en général et en particulier, de conserver chacun la bienveillance que vous avez pour moi et pour mon fils. ( ) 9,27 En effet, j’en ai la conviction, il poursuivra ma politique, et se conduira envers vous avec modération et humanité ». ( )

9,28 Ainsi, ce meurtrier, ce blasphémateur connut le sort lamentable de terminer sa vie en terre étrangère, dans les montagnes, en proie aux pires souffrances, comme celles qu’il avait infligées aux autres.


( )
9,29 Philippe, son ami d’enfance, ramena son corps, mais ensuite il se retira en Égypte, auprès de Ptolémée Philométor, car il craignait le fils d’Antiocos. ( ) 10,1 Sous la conduite du Seigneur, Judas Maccabée et ses compagnons reconquirent le Temple et la ville de Jérusalem. ( ) 10,2 Ils détruisirent les autels païens édifiés sur la place publique par les étrangers, ainsi que leurs lieux de culte. ( ) 10,3 Après avoir purifié le Temple, ils bâtirent un nouvel autel. Après deux ans d’interruption, ils offrirent des sacrifices, en prenant le feu obtenu par le moyen de pierres à feu. Ils brûlèrent de l’encens, allumèrent les lampes et placèrent les pains de l’offrande. ( ) 10,4 Cela fait, ils se jetèrent à plat ventre et supplièrent le Seigneur de ne plus les faire tomber dans de tels malheurs, mais de les corriger lui-même avec modération s’il leur arrivait encore de pécher, et de ne pas les livrer aux païens blasphémateurs et barbares. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: