Second Livre des Macchabées
9,18 Mais ses souffrances ne s’atténuaient en rien, car le juste jugement de Dieu était sur lui. Alors, désespérant de son état, il écrivit aux Juifs la lettre ci-dessous, véritable supplique, qui disait : ( ) 9,19 « Aux excellents Juifs, ses concitoyens, salut, santé et bonheur parfaits de la part d’Antiocos, roi et général en chef. ( ) 9,20 Si vous vous portez bien, ainsi que vos enfants, et si vos affaires marchent à souhait, nous en rendons vivement grâce à Dieu, car nous plaçons notre espérance dans le Ciel. ( ) 9,21 Quant à moi, je suis alité, sans force, mais je garde un affectueux souvenir de votre respect et de votre bienveillance. À mon retour des régions de Perse, je suis tombé gravement malade, et j’ai donc estimé nécessaire de veiller à la sécurité de tous. ( ) 9,22 Je n’ai pas d’illusion sur mon état, et cependant j’ai le ferme espoir d’échapper à cette maladie. ( )

9,23 Mais j’observe que mon père aussi, à l’époque où il fit campagne dans le Haut Pays, désigna son successeur,


( )
9,24 afin que les habitants du pays sachent à qui les affaires avaient été confiées, et ne soient donc pas troublés en cas d’événement inattendu ou de mauvaise nouvelle. ( ) 9,25 Par ailleurs, je me rends compte que les souverains proches de nous et les voisins du royaume épient les occasions et guettent la suite des événements. C’est pourquoi j’ai désigné comme roi mon fils Antiocos, que j’avais souvent confié et recommandé à la plupart d’entre vous, lorsque je me hâtais vers les provinces du Haut Pays. Je lui ai d’ailleurs écrit la lettre transcrite ci-dessous. ( ) 9,26 Je vous prie donc et vous conjure, en souvenir des bienfaits que je vous ai accordés en général et en particulier, de conserver chacun la bienveillance que vous avez pour moi et pour mon fils. ( ) 9,27 En effet, j’en ai la conviction, il poursuivra ma politique, et se conduira envers vous avec modération et humanité ». ( ) 9,28 Ainsi, ce meurtrier, ce blasphémateur connut le sort lamentable de terminer sa vie en terre étrangère, dans les montagnes, en proie aux pires souffrances, comme celles qu’il avait infligées aux autres. ( )



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