Second Livre des Macchabées
9,4 Alors sa fureur éclate et il pense faire passer sur les Iehoudîm le malheur qu'il avait subi de la part de ceux qui l'avaient chassé. Il ordonne ainsi au conducteur de son char de harceler les chevaux sans reprendre haleine avant la fin du voyage. Le jugement du ciel étant fixé contre lui, il dit avec orgueil: « Arrivé à Ieroushalaîm, j'en ferai le cimetière des Iehoudîm. » ( ) 9,5 Mais IHVH-Adonaï, l'Elohîms d'Israël, voit tout. Il le frappe d'un coup violent, incurable et invisible. Avant même qu'il achève de parler, il est saisi d'une douleur incurable aux entrailles, souffrant d'amères douleurs au ventre, ( ) 9,6 en toute justice, car il avait torturé les entrailles des autres par des supplices nombreux et barbares. ( ) 9,7 Lui, ne revient pas de son orgueil, il se remplit encore d'arrogance, sa fièvre brûle en lui comme un feu contre les Iehoudîm. Il ordonne d'accélérer le voyage. Il advient qu'il tombe du char, conduit à grand fracas, d'une chute malencontreuse; tous les membres de son corps se démettent. ( ) 9,8 Lui qui, auparavant, dans l'orgueil de son coeur, paraissait donner parmi les hommes des ordres aux vagues de la mer, et paraissait mettre sur le plateau d'une balance les hautes montagnes, il gît à terre et doit être transporté sur une civière pour manifester devant tous, découverte, la force d'Elohîms. ( )

9,9 Si bien que, dans le corps de cet impie, les vers pullulent en pourriture, ses chairs tombent en lambeaux, lui étant encore en vie, dans les tortures et les douleurs. Toute l'armée est contrainte de supporter la puanteur de son pourrissement.


( )
9,10 L'homme qui, peu de temps auparavant, pensait s'emparer des étoiles du ciel, personne ne peut plus le porter du fait de son insupportable puanteur. ( ) 9,11 Maintenant, comme ses blessures sont nombreuses, il commence à quitter l'arrogance de son coeur et à reconnaître que ses souffrances vont et grandissent à chaque instant sous le fouet d'Elohîms. ( ) 9,12 Quand il ne peut plus supporter la puanteur de son corps, il dit: « Il est bien de se soumettre en face d'Elohîms, le mortel ne pouvant s'enorgueillir et s'égaler à la divinité. » ( ) 9,13 Le criminel prie un Adôn qui ne le prend plus en pitié. ( ) 9,14 Il promettait de libérer la ville du sanctuaire, où il se hâtait de se diriger pour la raser et la transformer en charnier; ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: