Second Livre des Macchabées
8,34 Mais le très infâme Nicanor, qui avait amené mille marchands pour leur vendre les Juifs, ( ) 8,35 humilié, grâce au secours du Seigneur, par ceux qu'il avait regardés comme des gens de néant, s'enfuit par la Méditerranée, après s'être dépouillé de ses vêtements de gloire, et il arriva seul à Antioche, ayant trouvé le comble du malheur dans la perte de ( ) 8,36 Et celui qui avait promis de payer le tribut aux Romains au moyen des captifs pris à Jérusalem publiait maintenant que les Juifs avaient Dieu pour protecteur, et qu'ils étaient invulnérables grâce à Lui, parce qu'ils observaient les lois établies par Lui. ( ) 9,1 En ce même temps, Anthiochus revenait honteusement de Perse. ( 1M 6,1 , ) 9,2 Car il était entré dans la ville appelée Persépolis, et il avait tenté de piller le temple et d'opprimer la ville ., mais tout le peuple ayant couru aux armes, il fut mis en fuite avec les siens ., et ainsi il arriva qu'Antiochus, après cette fuite, s'en ( )

9,3 Lorsqu'il fut arrivé près d'Ecbatane, il apprit ce qui était arrivé à Nicanor et à Timothée.


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9,4 Transporté de colère, il s'imaginait qu'il pourrait retourner contre les Juifs l'outrage de ceux qui l'avaient mis en fuite ., c'est pourquoi il ordonna de conduire rapidement son char et de voyager sans délai, poursuivi par la vengeance céleste ., parce ( ) 9,5 Mais le Seigneur Dieu d'Israël, qui voit toutes choses, le frappa d'une plaie incurable et invisible. Car à peine eut-il achevé cette parole, qu'il fut saisi d'une cruelle douleur d'entrailles et d'affreuses tortures intérieures ., ( ) 9,6 et c'était assez juste, puisqu'il avait déchiré lui-même les entrailles des autres par de nombreux et des nouveaux tourments, et qu'il n'avait nullement depuis renoncé à sa malice. ( ) 9,7 Rempli au contraire d'orgueil, respirant du feu contre les Juifs dans ses pensées, il ordonna d'accélérer le voyage ., mais il arriva que, dans sa course impétueuse, il tomba de son char, et de graves lésions de son corps, il eut les membres tout meurtris ( ) 9,8 Ainsi celui qui, rempli d'un orgueil surhumain, croyait pouvoir commander même aux flots de la mer et poser dans une balance les hauteurs des montagnes, humilié maintenant jusqu'à terre, était porté dans une litière, attestant la puissance de Dieu, qui se ( )



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