Second Livre des Macchabées
8,23 et en outre Éléazar. Il fit la lecture du Livre saint, puis donna pour mot d’ordre : « Secours de Dieu ! » ; il prit personnellement la tête du premier détachement et engagea le combat avec Nicanor. ( ) 8,24 Le Tout-Puissant s’étant fait leur allié, ils égorgèrent plus de neuf mille ennemis, blessèrent et mutilèrent la plus grande partie des soldats de Nicanor et les mirent tous en fuite. ( ) 8,25 Ils prirent aussi l’argent de ceux qui étaient venus pour les acheter. Après les avoir poursuivis assez loin, ils revinrent sur leurs pas, pressés par l’heure, ( ) 8,26 car c’était la veille du sabbat, motif pour lequel ils ne s’attardèrent pas à courir derrière eux. ( ) 8,27 Quand ils eurent ramassé les armes et enlevé le butin des ennemis, ils célébrèrent le sabbat : ils multiplièrent les bénédictions et les louanges au Seigneur qui les avait sauvés, qui avait fixé à ce jour la première manifestation de sa miséricorde à leur égard. ( )
8,28 Après le sabbat, ils distribuèrent une part du butin aux victimes de la persécution, aux veuves et aux orphelins ; ils partagèrent le reste entre eux et leurs enfants.
( )
8,29 Après avoir accompli cela, ils adressèrent au Seigneur miséricordieux une supplication commune, pour le prier de se réconcilier définitivement avec ses serviteurs. ( ) 8,30 Se mesurant avec les soldats de Timothée et de Bacchidès, ils en tuèrent plus de vingt mille et se rendirent totalement maîtres de hautes forteresses. À nouveau, ils se partagèrent leurs importantes prises de guerre en deux parts égales, l’une pour eux-mêmes et l’autre pour les victimes de la persécution, les orphelins et les veuves, sans oublier les vieillards. ( ) 8,31 Ayant ramassé les armes des ennemis, ils prirent soin de les rassembler toutes dans les endroits favorables ; le reste du butin, ils le portèrent à Jérusalem. ( ) 8,32 Ils tuèrent le commandant des soldats de Timothée, un homme des plus pervers, qui avait plongé les Juifs dans une grande affliction. ( ) 8,33 Lorsquils célébrèrent, dans leur patrie, les fêtes de la victoire, ils brûlèrent ceux qui avaient incendié les portails sacrés, et qui sétaient réfugiés avec Callisthène dans une même petite maison ; ces hommes reçurent ainsi le digne salaire de leur impiété. ( )
trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: