Second Livre des Macchabées
8,16 Judas Maccabée rassembla ceux qui l’entouraient : ils étaient au nombre de six mille. Il les exhortait à ne pas être frappés de crainte devant l’ennemi, à ne pas s’inquiéter du très grand nombre des païens qui marchaient contre eux injustement, mais à combattre noblement. ( ) 8,17 Il les encourageait à garder devant les yeux l’outrage criminel commis par ces gens contre le Lieu saint, les tourments infligés à la ville ravagée, et même la ruine des institutions ancestrales. ( ) 8,18 « Ceux-là, disait-il, mettent leur confiance à la fois dans leurs armes et dans leurs actions téméraires. Mais nous, nous mettons notre confiance en Dieu tout-puissant, qui peut d’un seul signe de tête renverser aussi bien ceux qui marchent contre nous, que le monde tout entier ». ( ) 8,19 Il leur rappela en outre les cas de protection divine qui avaient eu lieu en faveur de leurs ancêtres, notamment sous le règne de Sennakérib, lorsque cent quatre-vingt-cinq mille hommes avaient péri, ( ) 8,20 et la bataille livrée en Babylonie contre les Galates. Ce jour-là, les Juifs qui avaient pris part à l’action étaient, en tout, huit mille hommes, aux côtés de quatre mille Macédoniens. Or les Macédoniens se trouvant dans une situation critique, les huit mille avaient fait périr cent vingt mille hommes, grâce au secours qui leur était venu du Ciel. Ils en avaient tiré un avantage important. ( )

8,21 Après avoir ainsi galvanisé ses compagnons, et les avoir rendus prêts à mourir pour les lois et la patrie, Judas divisa l’armée en quatre corps.


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8,22 À la tête de chaque unité, il plaça ses frères Simon, Joseph et Jonathan, chacun ayant quinze cents hommes sous ses ordres, ( ) 8,23 et en outre Éléazar. Il fit la lecture du Livre saint, puis donna pour mot d’ordre : « Secours de Dieu ! » ; il prit personnellement la tête du premier détachement et engagea le combat avec Nicanor. ( ) 8,24 Le Tout-Puissant s’étant fait leur allié, ils égorgèrent plus de neuf mille ennemis, blessèrent et mutilèrent la plus grande partie des soldats de Nicanor et les mirent tous en fuite. ( ) 8,25 Ils prirent aussi l’argent de ceux qui étaient venus pour les acheter. Après les avoir poursuivis assez loin, ils revinrent sur leurs pas, pressés par l’heure, ( ) 8,26 car c’était la veille du sabbat, motif pour lequel ils ne s’attardèrent pas à courir derrière eux. ( )



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