Second Livre des Macchabées
3,36 À tous, il rendait témoignage des œuvres du Dieu très grand, œuvres qu’il avait contemplées de ses yeux. ( ) 3,37 Lorsque le roi lui demanda quel genre d’homme il conviendrait d’envoyer une fois encore à Jérusalem, Héliodore répondit : ( ) 3,38 « Si tu as quelque ennemi ou conspirateur contre les affaires publiques, envoie-le là-bas, et il te reviendra roué de coups, si du moins il en réchappe, car il y a vraiment une force divine autour du Lieu saint. ( ) 3,39 En effet, Celui qui a sa demeure dans le ciel veille lui-même sur ce lieu et le protège : ceux qui s’en approchent avec des intentions mauvaises, il les frappe et les fait périr. » ( ) 3,40 C’est ainsi que se déroulèrent les événements concernant Héliodore et la préservation du trésor. ( )

4,1 Simon, dont il a déjà été question, était devenu celui qui dénonçait les richesses de sa patrie. Il continuait à calomnier Onias, en prétendant que c’était lui qui avait assailli Héliodore et provoqué ce malheur.


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4,2 Il osait présenter le bienfaiteur de la ville, le protecteur des gens de sa nation, l’ardent défenseur des lois, comme un conspirateur contre les affaires publiques. ( ) 4,3 Cette haine alla si loin que même des meurtres furent commis par l’un des partisans de Simon. ( ) 4,4 Considérant l’importance de cette rivalité, et constatant qu’Apollonios, fils de Ménesthée, gouverneur militaire de Cœlé-Syrie et de Phénicie, ne faisait qu’accroître la malveillance de Simon, ( ) 4,5 Onias se rendit chez le roi, non comme accusateur de ses concitoyens, mais pour veiller à l’intérêt général de tout le peuple et de chacun en particulier. ( ) 4,6 Il voyait bien, en effet, que sans une intervention royale, il était impossible de rétablir la paix publique, et que Simon ne mettrait pas un terme à sa folie. ( )



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