Second Livre des Macchabées
3,19 Les femmes, la poitrine ceinte de cilices, allaient en foule par les rues ., les jeunes filles mêmes, qui demeuraient renfermées, couraient les unes vers Onias, les autres vers les murailles, et quelques-unes regardaient par les fenêtres ., ( ) 3,20 toutes priaient, en étendant leurs mains vers le Ciel: ( ) 3,21 car l'attente de cette multitude confuse et du grand prêtre accablé d'affliction était digne de pitié. ( ) 3,22 Ils invoquaient le Dieu tout-puissant, afin que les sommes qu'on leur avait confiées fussent très intégralement conservées à ceux qui les avaient déposées ., ( ) 3,23 et Héliodore exécutait dans le même lieu le dessein qu'il avait résolu, étant présent avec ses gardes auprès du trésor. ( )
3,24 Mais l'Esprit du Dieu tout-puissant Se manifesta avec une telle évidence, que tous ceux qui avaient osé obéir à Héliodore, renversés par la force de Dieu, furent frappés d'impuissance et d'effroi.
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3,25 Car il leur apparut un cheval, monté par un cavalier terrible, et orné de housses magnifiques ., et il frappa avec impétuosité Héliodore de ses sabots de devant, et celui qui le montait semblait avoir des armes d'or. ( ) 3,26 Deux autres jeunes hommes apparurent aussi, pleins de vigueur, brillants de gloire et richement vêtus, qui, se tenant auprès de lui, le fouettaient des deux côtés, et le frappaient sans relâche de coups multipliés. ( ) 3,27 Héliodore tomba tout à coup à terre, et on l'emporta enveloppé de profondes ténèbres, et on le chassa après l'avoir mis sur une chaise à porteurs. ( ) 3,28 Ainsi celui qui était entré dans le trésor avec un grand nombre de courriers et de gardes, était emporté sans que personne lui portât secours, la force de Dieu s'étant fait connaître manifestement. ( ) 3,29 Et lui était étendu sans voix, par la force divine, privé de toute espérance et de salut. ( )
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