Second Livre des Macchabées
3,8 Hèliodôros se hâte de se mettre en route, affectant de visiter les garnisons des villes de Syria et de Phoïnicè. Mais en fait, il allait exécuter l'ordre du roi. ( ) 3,9 Arrivant à Ieroushalaîm, il est accueilli avec bienveillance par le grand prêtre de la ville. Il lui raconte les propos dont il avait connaissance et lui découvre pourquoi il venait en lui demandant si ces paroles correspondent à la vérité. ( ) 3,10 Le grand prêtre lui rétorque que l'argent est celui de dépôts de veuves et d'orphelins ( ) 3,11 et en partie celui de Hyrcanos bèn Tobyah, un homme occupant une très haute situation, et non pas ce que Shim‘ôn, l'impie, avait dit. Le tout consiste en quatre cents talents d'argent et deux cents d'or. ( ) 3,12 Il est absolument impossible de léser ceux qui se fient à la sacralité du lieu, à sa majesté, et à l'inviolabilité du sanctuaire, vénéré dans le monde entier. ( )

3,13 Hèliodôros affirme avec force que selon l'ordre du roi il lui est nécessaire de tout confisquer au profit du trésor royal.


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3,14 Quand il vient au jour fixé pour dresser l'inventaire, ce n'est pas un petit émoi dans toute la ville. ( ) 3,15 Les prêtres, en habits hiératiques, tombent eux-mêmes en face de l'autel, crient vers le ciel, qui a donné la loi sur les dépôts, de les garder intacts pour les déposants. ( ) 3,16 Qui voit l'aspect du grand prêtre en est blessé au coeur, oui, son regard et l'aspect de sa face bouleversée révèlent la détresse de son être. ( ) 3,17 Oui, l'homme est envahi par la peur et le tremblement de son corps. Ainsi la détresse qui est en son coeur se découvre à tous ceux qui le regardaient. ( ) 3,18 Des maisons, des foules surgissent pour les prières publiques, car le lieu risquait d'être voué au mépris. ( )



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