Livre d'Esther
10,2 Tout le fait de sa puissance et de son héroïsme, l'affaire de la grandeur de Mordekhaï, que le roi a fait grandir, ne sont-ils pas écrits sur l'acte: « Paroles des Jours des rois de Madaï et Paras » ? ( ) 10,3 Oui, Mordekhaï, le Iehoudi, le second du roi Ahashvérosh, est grand pour les Iehoudîm, agréé par la multitude de ses frères. Il cherche le bien de son peuple et parle de paix pour toute sa semence. Mordekhaï dit: « D'Elohîms tout cela ! Oui, je me souviens du rêve que j'ai rêvé, rien n'a été omis de ces paroles. La petite source est devenue une rivière avec lumière et soleil, et beaucoup d'eau ! Èstér, c'est la rivière, elle que le roi a épousée et qui est devenue reine. Les deux serpents, c'est moi et Hamân. Les peuples sont ceux qui s'étaient rassemblés pour trancher le nom des Iehoudîm. Mon peuple, c'est Israël, qui a crié vers Elohîms et qui a été sauvé. IHVH-Adonaï a sauvé son peuple, IHVH-Adonaï nous a délivrés de tous ces malheurs, Elohîms a fait tous ses signes et ces grands prodiges qui n'avaient jamais existé parmi les peuples. Aussi, il a fait deux sorts, un pour le peuple d'Elohîms et un pour tous les peuples. Ces deux sorts sont venus au temps, à l'époque et au jour du jugement en face d'Elohîms, parmi tous les peuples. Elohîms s'est souvenu de son peuple, il a rendu justice à sa possession. Ces jours, à la lunaison d'Adar, le quatorze et le quinze de cette lunaison seront pour lui des féries de joie et d'allégresse face à Elohîms d'âge en âge, en pérennité pour son peuple Israël. » En l'an quatre du roi Talmaï et de Kléopatra, Dossithéos qui se disait desservant et Lévi et Talmaï son fils ont apporté la lettre de Pourîm écrite ci-dessus, ils ont déclaré que, telle quelle, elle avait été traduite par Lussimachos bèn Talmaï, un des hommes de Ieroushalaîm. ( )
Premier Livre des Macchabées
1,1 Alexandros fils de Philippos, Makédôn, sortit de la terre des Kitîm, battit Dariavèsh, roi de Paras et de Madaï, et devint roi à sa place, d'abord en Iavân; ( ) 1,2 il fit de nombreuses guerres, investit des forteresses, égorgea les rois de la terre, ( ) 1,3 vint jusqu'aux confins de la terre, prit du butin à de nombreuses nations. La terre se calma en face de lui. C'est alors que son coeur s'exalta et s'enfla. ( )
1,4 Il rassembla une armée très lourde et régna sur les provinces des nations et des dynastes qui furent ses tributaires.
1439 Bible des peuples sur verset 2018-09-08: Ce chapitre présente deux aspects de la crise : 1) La crise est intérieure. Les Juifs sont en contact avec une civilisation païenne, mais plus avancée. Peut-on s’adapter et profiter des bénéfices de cette culture sans abandonner sa foi ? Les Juifs sont alors sur le point de payer l’erreur qu’ils ont commise en restant en marge du progrès culturel des peuples voisins. Pendant trois siècles, ils avaient répété que toutes les lois et les coutumes d’Israël venaient directement de Dieu et qu’il était impossible de les réviser. Aussi quand des courants modernes se font sentir, les gens les plus ouverts traversent une crise de conscience : peut-on changer les coutumes sans trahir Dieu ? Mais il était très difficile d’être ouvert à la civilisation grecque sans trahir le judaïsme : ceux qui voulaient se mettre à l’heure de cette culture nouvelle, non seulement changeraient leur mode de vie, mais aussi abandonneraient leur religion. Pensons à ce qui se passe aujourd’hui, quand des jeunes, formés dans des écoles ou des paroisses trop conservatrices, découvrent une modernité qui les séduit. 2) Ensuite vient la persécution organisée. Les rois totalitaires veulent unir tous les groupes à l’intérieur de leur empire. Pour eux la religion divise. Plus encore, la conscience des hommes libres leur semble dangereuse. C’est pourquoi les rois luttent contre ceux qui prétendent servir Dieu et suivre leur conscience. Le peuple s’inquiète : jusqu’à quel point peut-on supporter les attaques et les moqueries contre les pratiques religieuses ?
( )1,5 Et c'est après ces paroles, il tombe sur sa couche et pénètre qu'il mourra. ( ) 1,6 Il convoque ses serviteurs, les glorieux qui avaient grandi avec lui depuis son adolescence, et répartit entre eux son royaume, lui étant encore en vie. ( ) 1,7 Alexandros règne douze ans et meurt. ( ) 1,8 Ses serviteurs gouvernent chacun en son lieu. ( ) 1,9 Après sa mort, tous mettent des diadèmes royaux sur leurs têtes et leurs fils après eux, de nombreuses années. Ils multiplient les malheurs sur la terre. ( )
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