Livre d'Esther
8,11 par lesquels le roi donne aux Iehoudîm qui sont dans toute ville et ville de se rassembler et de se dresser sur leur être pour exterminer, tuer et perdre toute l'armée du peuple ou de la cité qui les oppresserait, eux, la marmaille et les femmes, ou qui les pillerait, pour le butin. ( ) 8,12 En un seul jour, dans toutes les cités du roi Ahashvérosh, le treize de la douzième lunaison, elle, la lunaison d'Adar. Le texte de la lettre est copié ci-dessous: « Le grand roi Ahashvérosh aux satrapes des cent vingt-sept cités, de Hodou à Koush, et à tous ceux qui entretiennent nos intérêts, salut ! Nombreux sont ceux qui, après avoir mérité une grande gloire par l'extrême générosité de leurs bienfaiteurs, s'enorgueillissent fort et non seulement cherchent à nuire à nos sujets, mais encore, ne pouvant supporter la satiété, fomentent de funestes projets contre leurs bienfaiteurs eux-mêmes. Non seulement ils écartent la reconnaissance des humains, mais encore ils s'exaltent de l'élévation d'hommes qui ignorent ce qu'est le bien et pensent qu'ils échapperont au jugement qui hait la culpabilité, celui qui appartient à Elohîms qui scrute tout. À maintes reprises, nombre d'entre eux ont incité les gouverneurs, nommés pour administrer la cité, à s'associer afin de répandre un sang innocent, provoquant pour eux des malheurs sans remède. Par des paroles mensongères et coupables ils trompent la faveur innocente des souverains. Cela, il est possible de l'apprendre non seulement d'après l'histoire des jours d'antan, qui a été transmise, mais aussi de ce qui se passe sous nos yeux, si vous portez attention aux actions coupables perpétrées par des gouverneurs, ouvriers du tourment. Il convient donc qu'à l'avenir nous assurions la paix et la tranquillité du royaume pour tous les humains. Nous ferons des réformes et nous jugerons toujours avec justice ce qui viendra sous nos yeux. Oui, Hamân bèn Hamdata Makédôn, qui est vraiment étranger au sang perse, après s'être établi parmi nous en étranger s'est éloigné de notre vertu de grâce. Il a bénéficié de notre amour des hommes, que nous vouons à toutes les nations, au point que nous l'appelions notre père. Il occupait la deuxième place après le trône royal et tous se prosternaient devant lui. Mais il n'a pas su porter son élévation, il a tenté de nous priver du souffle de la vie. Par des paroles tortueuses et rusées il a cherché à perdre Mordekhaï, notre sauveur et notre constant bienfaiteur, ainsi qu'Èstér, notre irréprochable compagne de règne, avec toute leur nation. Par ces routes, il a pensé nous surprendre sans défense et faire passer le pouvoir des Parsîm aux Makedonîm. Mais nous trouvons que les Iehoudîm, eux que ce triple scélérat vouait à la perte, ne sont pas coupables mais se conduisent selon les plus justes des lois. Ils sont les fils de l'Él vivant, le Suprême, le grand, celui qui a préparé notre règne pour nous et celui de nos pères en très bon ordre. Vous ferez donc bien de ne pas tenir compte des lettres envoyées par Hamân bèn Hamdata: oui, l'homme qui avait fait cela a été pendu face aux portes de Shoushân avec toute sa maison. Oui, Elohîms, qui gouverne tout, a fait venir sur lui le châtiment qu'il méritait. Le texte de la présente lettre, publiez-en la copie afin qu'il soit affiché en tout lieu pour permettre aux Iehoudîm de se conduire selon leurs propres lois et de les fortifier pour qu'ils repoussent leurs assaillants au temps de la détresse, ce même jour, le treizième de la douzième lunaison, celle d'Adar. Oui, l'Elohîms, qui gouverne tout, a permis cette joie au lieu de la perte du peuple élu. Ainsi, vous aussi, dans vos fêtes appelées d'un nom particulier, fêtez ce jour insigne par toutes sortes de mets et de boissons afin qu'il soit désormais et par la suite un souvenir du salut qui est survenu pour nous et pour tous les Parsîm qui recherchent notre bien, mais une perte pour ceux qui complotent contre nous. Toute ville et cité, sans exception, qui n'agira pas ainsi sera détruite impitoyablement par la lance et par le feu. Non seulement aucun homme n'y aura plus accès, mais encore elle sera haïe par toutes les bêtes et les oiseaux, en pérennité. » ( ) 8,13 Copie de l'écrit est donnée en loi en toute cité et cité, découverte à tous les peuples, afin que les Iehoudîm soient prêts pour ce jour-là à se venger de leurs ennemis. ( ) 8,14 Les coureurs montés sur les coursiers royaux sortent affolés et pressés avec la parole du roi. La loi est donnée à Shoushân, la capitale. ( ) 8,15 Mordekhaï sort face au roi en vêtement royal, indigo, écru, avec un grand nimbe d'or, et une houppelande de byssus et de pourpre. La ville de Shoushân hennit et se réjouit. ( )
8,16 Pour les Iehoudîm c'est la lumière et la joie, l'exultation et l'estime.
( )
8,17 Dans toute cité et cité, dans toute ville et ville, au lieu où la parole du roi et sa loi arrivent, pour les Iehoudîm c'est la joie, l'exultation, un festin, un jour faste ! Parmi le peuple de la terre, ils sont multiples à se faire Iehoudîm: oui, le tremblement devant les Iehoudîm était tombé sur eux. ( ) 9,1 À la douzième lunaison, la lunaison d'Adar, le treizième jour, alors que la parole du roi et sa loi arrivent pour être exécutées, le jour où les ennemis des Iehoudîm s'impatientaient pour les dominer, c'est l'inverse: ce sont les Iehoudîm qui dominent leurs haineux. ( ) 9,2 Les Iehoudîm se sont rassemblés dans leurs villes, dans toutes les cités du roi Ahashvérosh, pour porter la main sur les chercheurs de leur malheur. Personne ne se dresse contre eux; oui, leur tremblement était tombé sur tous les peuples. ( ) 9,3 Tous les chefs des cités, les satrapes, les pachas, les exécuteurs de l'ouvrage du roi portaient les Iehoudîm: oui, la peur de Mordekhaï était tombée sur eux. ( ) 9,4 Oui, Mordekhaï était grand dans la maison du roi; sa rumeur allait dans toutes les cités. Oui, l'homme Mordekhaï allait et grandissait. ( )
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