Livre d'Esther
3,11 Le roi dit à Hamân: « L'argent t'est donné et le peuple pour en faire comme bien à tes yeux. » ( ) 3,12 Les actuaires du roi sont appelés à la première lunaison, le treizième jour. Il est écrit tout ce que Hamân ordonne aux satrapes du roi, aux pachas des cités et des cités, aux chefs des peuples et des peuples, cité et cité selon son écriture, peuple et peuple selon sa langue, écrit au nom du roi Ahashvérosh, et scellé avec la bague du roi. ( ) 3,13 Les actes sont envoyés en main de coureurs vers toutes les cités du roi, pour exterminer, tuer et perdre tous les Iehoudîm, de l'adolescent à l'ancien, marmaille et femmes, en un seul jour, le treize de la douzième lunaison, la lunaison d'Adar, et leur butin, le piller. Voici le texte de la lettre: « Le grand roi Ahashvérosh écrit ceci aux satrapes des cent vingt-sept provinces, depuis Hodou jusqu'à Koush, et aux chefs de districts, leurs subordonnés. Dominant des peuples nombreux et maître de toute la terre habitée, j'ai voulu ne pas me laisser exalter par l'orgueil du pouvoir, mais me conduire toujours avec droiture et grâce pour donner toujours une vie de quiétude perpétuelle aux sujets de mon gouvernement et assurer que le royaume soit calme et tranquille pour y circuler jusqu'au bout de ses frontières, renouvelant la paix à laquelle aspirent tous les fils d'humains. Quand j'ai demandé à mes conseillers comment réaliser à fond cette parole, Hamân, qui s'est distingué chez nous par sa sagesse et son discernement, connu pour sa grande fidélité, et arrivé en seconde place après les prérogatives royales, nous a rapporté qu'un peuple malfaisant, dispersé parmi tous les clans du monde, séparé par ses lois de toutes les nations, fait fi des ordres du roi afin de ne pas affermir le régime du gouvernement que j'assure sans faille. Nous avons donc su que seul ce peuple se conduit selon des lois étranges en haïssant tous les hommes, transgresse nos ordres, s'oppose à nos intérêts et provoque de très grands maux pour que le royaume ne s'affermisse pas. Nous avons promulgué un ordre: oui, tous les hommes à vous désignés par les lettres de Hamân, préposé aux affaires, et pour nous un second père, eux avec toutes leurs femmes et leurs enfants, seront exterminés entièrement, à la racine, par les épées de leurs ennemis, sans pitié ni pardon, le quatorze de la douzième lunaison, celle d'Adar, cette année, afin qu'ils descendent dans l'Hadès, par mort violente, en un seul jour ceux qui provoquent les malheurs, autrefois comme aujourd'hui, et qu'ils laissent à l'avenir et à jamais les affaires du gouvernement stables et tranquilles. » ( ) 3,14 Copie de l'écrit est donnée en loi à toute cité et cité, découverte pour tous les peuples, d'être prêts ce jour-là. ( ) 3,15 Les coureurs sortent en hâte avec la parole du roi. La loi est donné à Shoushân, la capitale. Le roi et Hamân s'assoient pour boire; la ville de Shoushân s'égare. ( )

4,1 Mordekhaï savait tout ce qui s'était fait. Mordekhaï déchire ses habits, se revêt de sac et de poussière. Il sort dans la ville. Il clame, une grande clameur amère.


( )
4,2 Il vient jusqu'en face de la porte du roi, car il ne devait pas venir à la porte du roi en vêtement de sac. ( ) 4,3 Dans chaque cité et cité, au lieu où la parole du roi et sa loi arrivent, c'est grand deuil pour les Iehoudîm, jeûne, pleurs, lamentation, sac, poussière étendue pour la multitude. ( ) 4,4 Les adolescentes d'Èstér, ses eunuques viennent et le lui rapportent. La reine en est fort émue. Elle envoie des habits pour en vêtir Mordekhaï et pour qu'il écarte son sac loin de lui. Il n'accepte pas. ( ) 4,5 Èstér appelle Hatakh, un des eunuques du roi, qu'il avait placé en face d'elle. Elle lui donne ordre de savoir: « Qu'est-ce et pourquoi ? » ( ) 4,6 Hatakh sort vers Mordekhaï, vers les places de la ville, face à la porte du roi. ( )



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