Livre d'Esther
2,5 Il y avait à Suse-la-citadelle un Juif nommé Mardochée descendant de Yaïr, de Shimeï, de Qish, un Benjaminite ( ) 2,6 qui avait fait partie de ceux que, de Jérusalem, Nabuchodonosor le roi de Babylone avait déportés avec Yoyakîn le roi de Juda. ( ) 2,7 Or il était tuteur de Myrte - c'est Esther - sa cousine, car elle n'avait ni père, ni mère. La jeune fille avait un corps splendide et elle était belle à regarder. A la mort de son père et de sa mère, Mardochée l'avait adoptée pour fille. ( ) 2,8 Après la proclamation de l'ordonnance du roi et de son décret, et le ramassage de nombreuses jeunes filles à Suse-la-citadelle sous l'autorité d'Hégué, Esther fut emmenée au palais, sous l'autorité d'Hégué, le gardien des femmes. ( ) 2,9 La jeune fille lui plut et gagna sa faveur. Il se dépêcha de lui donner ses crèmes de beauté et son régime, et de lui donner les sept filles les plus remarquables du palais. Puis il la transféra, elle et ses filles, dans le meilleur appartement du harem. ( )
2,10 Esther n'avait révélé ni son peuple ni sa parenté, car Mardochée lui avait interdit de le faire.
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2,11 Chaque jour, Mardochée se promenait devant la cour du harem pour savoir comment allait Esther et comment on la traitait. ( ) 2,12 Lorsqu'une des jeunes filles avait fini d'observer le règlement de douze mois imposé aux femmes, arrivait son tour d'aller près du roi Xerxès. La période du massage se déroulait ainsi: pendant six mois avec de l'huile de myrrhe, puis pendant six mois avec des baumes et des crèmes de beauté féminines. ( ) 2,13 Voici alors comment la jeune fille allait près du roi: on lui donnait tout ce qu'elle demandait à emporter avec elle du harem au palais. ( ) 2,14 Le soir, elle allait; le matin, elle revenait dans un second harem, sous l'autorité de Shaashgaz, l'eunuque royal gardien des maîtresses. Elle n'ira plus près du roi à moins que le roi ne la désire et qu'elle ne soit appelée nommément. ( ) 2,15 Quand, pour Esther, la fille d'Avihaïl, l'oncle de Mardochée qui l'avait adoptée, arriva le tour d'aller près du roi, elle ne demanda rien d'autre que ce qu'avait indiqué Hégué, l'eunuque royal gardien des femmes. Esther gagnait la bienveillance de tous ceux qui la voyaient. ( )
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