Livre d'Esther
0,11 Mordekhaï se réveille du rêve qu'il avait contemplé et de ce que IHVH-Adonaï projetait de faire. Il garde la parole en son coeur. De toute sa force, jusqu'à la nuit, il cherche à comprendre. Mordekhaï dort dans la cour du roi avec Bigtân et Tèrèsh, deux eunuques du roi, gardiens de la cour. Il entend leurs machinations, discerne leurs intentions, et sait qu'ils cherchent à porter la main contre le roi Ahashvérosh. Il le rapporte au roi. Le roi interroge les deux eunuques. Ils avouent et il les supplicie. Le roi écrit ces paroles pour mémoire, et Mordekhaï écrit aussi au sujet de ces paroles. Le roi nomme Mordekhaï pour servir à la cour. Il lui donne une maison pour cela. Et c'est Hamân bèn Hamdata l'Agagui, il est glorifié aux yeux du roi. Il médite de nuire à Mordekhaï et à son peuple. ( )
Livre d'Esther
1,1 Et c'est aux jours d'Ahashvérosh, lui, Ahashvérosh, le régent de Hodou à Koush: cent vingt-sept cités. ( ) 1,2 En ces jours où le roi Ahashvérosh siège sur le trône de son royaume à Shoushân, la capitale, ( ) 1,3 en l'an trois de son règne, il fait un festin pour tous ses chefs, ses serviteurs, l'armée de Paras, de Madaï, les gérontes et les chefs des cités en face de lui. ( ) 1,4 Il leur montre la richesse de la gloire de son règne, la précieuse splendeur de sa grandeur, des jours multiples: cent quatre-vingt jours. ( )

1,5 Ces jours remplis, le roi fait, pour tout le peuple qui se trouvait à Shoushân, la capitale, du grand au petit, un festin de sept jours dans la cour du jardin et du pavillon du roi,


19212 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LES FESTIVITÉS À SHUSHAN
À l'expiration des cent quatre-vingts jours prévus pour le festin des nobles, Assuérus organisa une grande fête pour les habitants de Suse, la capitale de l'Élam. Depuis la création du monde jusqu'à la fin du déluge, une loi non écrite était en vigueur, selon laquelle le fils premier-né des patriarches devait être le chef du monde. C'est ainsi que Seth succéda à Adam, puis Enosh, et ainsi de suite, de fils premier-né en fils premier-né, jusqu'à Noé et son fils aîné Sem. Or, le fils premier-né de Sem était Elam et, selon la coutume, il aurait dû recevoir la domination universelle qui était son héritage. Sem, en tant que prophète, savait qu'Abraham et sa postérité, les Israélites, ne seraient pas issus de la famille d'Elam, mais de celle d'Arpachshad. C'est pourquoi il désigna Arpachshad comme son successeur, et par lui la royauté descendit à Abraham, puis à Isaac, Jacob et Juda, puis à David et à sa postérité, jusqu'au dernier roi de Judée, Sédécias, qui fut privé de sa souveraineté par Nabuchodonosor.
C'est alors que Dieu parla ainsi: «Tant que le gouvernement était entre les mains de mes enfants, j'étais prêt à faire preuve de patience. Les fautes de l'un étaient réparées par l'autre. Si l'un était méchant, l'autre était pieux. Mais maintenant que la domination a été arrachée à mes enfants, elle reviendra au moins à ses premiers détenteurs. Élam était le fils aîné de Sem, et c'est à sa descendance qu'il reviendra de gouverner.» C'est ainsi que Suse, la capitale de l'Élam, devint le siège du gouvernement. (14)
S'il y a eu des célébrations à Suse, c'est à cause d'Haman qui, dès les premiers jours de l'année, a ourdi des intrigues contre les Juifs. Il se présenta devant Assuérus et dit: «Ô roi, ce peuple est un peuple particulier. Qu'il te plaise de le détruire.» Assuérus répondit: «Je crains le Dieu de ce peuple ; il est très puissant, et je me souviens de ce qui est arrivé à Pharaon pour avoir maltraité les Israélites.» «Leur Dieu, dit Haman, hait la vie impudique. Prépare donc pour eux des festins, et ordonne-leur de prendre part aux réjouissances. Qu'ils mangent, qu'ils boivent et qu'ils agissent selon les désirs de leur cœur, afin que leur Dieu s'irrite contre eux.»
Lorsque Mardochée entendit parler des fêtes prévues, il conseilla aux Juifs de ne pas y participer. (15) Tous les hommes importants de son peuple et beaucoup de gens des classes inférieures prirent son conseil à cœur. Ils s'enfuirent de Suse, pour ne pas être obligés de participer aux festivités. (16) Les autres restèrent dans la ville et cédèrent à la force ; ils prirent part aux célébrations et se permirent même de manger des mets préparés par les païens, bien que le roi eût pris soin de ne pas heurter la conscience religieuse des Juifs par de tels détails. (17) Il avait été si rigoureux qu'ils n'avaient pas besoin de boire du vin touché par la main d'un idolâtre, et encore moins de manger des aliments interdits. L'organisation du festin était entièrement confiée à Haman et à Mardochée, afin que ni Juif ni païen ne pût s'absenter pour des raisons religieuses. (18)

( )
1,6 écru, coton, indigo, saisis par des cordons de byssus et de pourpre, sur des globes d'argent et des colonnes de marbre; lits d'or et d'argent, sur un dallage de porphyre, de marbre, de nacre, d'agate; ( ) 1,7 breuvages dans des vases d'or, des vases, des vases divers, et un vin royal, abondant comme la main du roi; ( ) 1,8 une beuverie en règle, sans contrainte, parce que ainsi le roi avait fixé à tous les grands de sa maison de faire la volonté de chaque homme. ( ) 1,9 Même Vashti, la reine, fait un festin de femmes, dans la maison royale du roi Ahashvérosh. ( ) 1,10 Le septième jour, quand le coeur du roi est bien dans le vin, il dit à Mehoumân, Bizta, Harebona, Bigta, Abagta, Zétar et Karkas, les sept eunuques qui officient face au roi Ahashvérosh, ( )



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