Livre de Judith
13,8 Par deux fois, elle le frappa au cou, de toute sa vigueur, et en détacha la tête. ( ) 13,9 Puis, elle fit rouler le corps en bas de la couche et détacha le voile des colonnes. Peu après, elle sortit, confia la tête d'Holopherne à sa suivante ( ) 13,10 qui la mit dans sa besace à provisions, et elles sortirent toutes deux ensemble, comme elles avaient coutume de le faire, pour aller prier. Les deux femmes traversèrent le camp, contournèrent le ravin, gravirent la montagne de Béthulie et parvinrent aux portes de la ville. ( ) 13,11 De loin, Judith cria aux gardiens des portes : " Ouvrez, ouvrez donc la porte ! Il est avec nous, Dieu, notre Dieu, pour déployer encore sa vigueur en Israël et sa force contre ses ennemis, comme il l'a fait aujourd'hui aussi. " ( ) 13,12 Dès que les hommes de la ville entendirent sa voix, ils se hâtèrent de descendre vers la porte et appelèrent les anciens de la ville. ( )

13,13 Tous les gens accoururent, du plus petit jusqu'au plus grand, car le retour de Judith leur paraissait incroyable ; ils ouvrirent la porte et accueillirent les deux femmes ; ils allumèrent un feu pour faire de la lumière et firent cercle autour d'elles.


( )
13,14 Judith leur dit d'une voix forte : " Louez Dieu, louez-le, louez Dieu car il n'a pas écarté sa miséricorde de la maison d'Israël mais cette nuit, par ma main, il a écrasé nos ennemis. " ( ) 13,15 Puis elle retira la tête de sa besace, la leur montra et dit : " Voici la tête d'Holopherne, général en chef de l'armée d'Assour, et voici le voile sous lequel il gisait dans son ivresse ! Le Seigneur l'a frappé par la main d'une femme. ( ) 13,16 Oui, vive le Seigneur, qui m'a gardée dans le chemin où j'ai marché, car mon visage n'a séduit cet homme que pour sa perte : il n'a pas commis avec moi le péché qui m'aurait souillée et déshonorée. " ( ) 13,17 Tout le peuple était transporté ; il s'inclina et se prosterna devant Dieu. Tous s'écrièrent, unanimes : " Tu es béni, toi notre Dieu, toi qui, en ce jour, as réduit à néant les ennemis de ton peuple. " ( ) 13,18 Et Ozias, l'un des chefs de la ville, dit à Judith : " Bénie sois-tu, ma fille, par le Dieu Très-Haut, plus que toutes les femmes de la terre ; et béni soit le Seigneur Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Car le Seigneur t'a dirigée pour frapper à la tête le chef de nos ennemis. ( Lc 1,42 , )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: