Livre de Tobie
5,11 Tobith lui demanda : « Frère, de quelle famille es-tu et de quelle tribu ? Dis-le moi, frère. ( ) 5,12 – Que t’importe ma tribu ? », répartit Raphaël. Tobith lui dit alors : « C’est que je veux savoir en vérité de qui tu es le fils, et quel est ton nom, frère. » ( ) 5,13 Raphaël déclara : « Je suis Azarias, fils d’Ananias le Grand, l’un de tes frères. » ( ) 5,14 Alors Tobith lui dit : « Sois le bienvenu, frère, salut à toi ! Ne te froisse pas, frère, si j’ai voulu connaître la vérité sur ta famille. Il se trouve que tu es mon frère, et que tu es de bonne famille. J’ai connu Ananias et Nathan, les deux fils de Sémélias le Grand ; ils m’accompagnaient autrefois à Jérusalem pour y faire leurs adorations avec moi, et ils ne sont pas tombés dans l’erreur. Tes frères sont des hommes de bien. Tu es de bonne souche. Entre et sois dans la joie ! » ( ) 5,15 Et il ajouta : « Je te donne comme salaire une drachme par jour, et, pour tes frais de voyage, la même chose qu’à mon fils. ( )

5,16 Accompagne-le ; j’ajouterai un supplément à ton salaire. »


( )
5,17 Raphaël répondit : « J’irai avec lui. N’aie aucune crainte : c’est en bonne santé que nous partons et que nous te reviendrons, car la route est sûre. » Tobith lui dit alors : « Sois béni, frère ! » Il appela son fils et lui dit : « Mon enfant, prépare ce qu’il faut pour le voyage, et pars avec ton frère. Que Dieu, lui qui est au ciel, vous protège là-bas et vous ramène à moi en bonne santé ! Et que son ange vous accompagne pour vous protéger, mon enfant ! » Tobie sortit pour se mettre en route, il embrassa son père et sa mère, et Tobith lui dit : « Va, porte-toi bien ! » ( ) 5,18 Mais sa mère fondit en larmes et dit à Tobith : « Pourquoi as-tu fait partir mon enfant ? N’est-il pas le bâton de nos mains, tant qu’il demeure avec nous ? ( ) 5,19 Pourquoi vouloir de l’argent, et encore de l’argent ? Cela ne vaut rien en comparaison de notre fils ! ( ) 5,20 Ce que le Seigneur nous avait donné pour vivre nous suffisait bien ! » ( ) 5,21 Tobith lui répondit : « Ne te fais pas de souci : c’est en bonne santé que notre enfant va partir et qu’il nous reviendra. Tes yeux verront le jour où il te sera rendu bien portant. Ne t’inquiète pas, n’aie pas de crainte pour eux, ma sœur : ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: